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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 21:30

Ham : près de 500 manifestants pour sauver l'usine Pentair Griss

Par Vincent Delorme, France Bleu Picardie vendredi 8 janvier 2016 à 11:49

Près de 600 personnes ont manifesté ce vendredi matin à Ham, dans l'Est de la Somme, pour soutenir les 133 salariés de la robinetterie industrielle Pentair Griss (ex-SAPAG). Le site est rentable, mais la restructuration lancée par le propriétaire américain prévoit de le fermer.

Près de 600 personnes ont manifesté vendredi matin à Ham, dans la Somme. Des commerçants ont baissé leurs rideaux en signe de solidarité avec le site Pentair Griss, spécialisé dans la robinetterie industrielle, sur la sellette depuis la mi-décembre.

L'actionnaire américain, qui a repris le site en 2012, a lancé une vaste restructuration. Elle passe par la réduction de moitié les effectifs du site de Saint-Ouen-L'Aumône (Val d'Oise), qui passerait de cent à cinquante emplois, la perte de vingt-cinq postes à Armentières (Nord) sur 245 et donc la fermeture de l'usine de la Somme, qui compte 133 salariés.

Dans le cortège, notamment 120 personnes venues d'Armentières. Les manifestants, avec aussi des élus locaux, habitants et commerçants solidaires, ont brandi des pancartes "Je suis SAPAG", l'ancien nom de Pentair Griss. Le prêtre de Hama a fait sonner les cloches de l'église au passage des manifestants.

Les élus font pression

Dans le même temps, Xavier Bertrand, président Les Républicains de la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Stéphane Demilly, député UDI de la Somme, ont rencontré à Schaffhausen, en Suisse alémanique, le comité de direction du groupe.

Ils ont demandé que « de nouvelles propositions soient faites par la direction aux représentants du personnel le 18 janvier ». Et les deux élus précisent qu'ils ont l"intention de rencontrer à nouveau les représentants du personnel, à Ham, « immédiatement après la réunion de ce Comité d'Entreprise » dans dix jours.

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 21:22

François Hollande demande au gouvernement "d'étudier" un allongement de la Journée défense et citoyenneté "jusqu'à une semaine

Le chef de l'Etat a fait cette annonce lors de la présentation de ses vœux à la jeunesse et aux forces de l’engagement.

François Hollande a présenté, lundi 11 janvier, ses vœux à la jeunesse et aux forces de l’engagement, dans les locaux de Radio France, à Paris. A cette occasion, le président de la République a demandé au gouvernement "d'étudier" un allongement de la Journée défense et citoyenneté. "J'ai demandé au gouvernement d'améliorer encore le contenu de ce rendez-vous et d'étudier s'il peut aller vers une durée plus longue, pour l'enrichir, jusqu'à une semaine", a déclaré le chef de l'Etat.

Cette journée, obligatoire pour tous les garçons et filles de 18 ans, relève du ministère de la Défense. Elle a été instaurée après la suppression du service militaire en 1997. Initialement appelée Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD), elle est obligatoire pour tous les garçons et filles de 18 ans.

François Hollande a par ailleurs annoncé la mise en place d'"un parcours citoyen généralisé" qui durera de l'école élémentaire jusqu'à la terminale. Dans ce cadre "tout élève suivra 300 heures d'éducation morale et civique sur l'ensemble de la scolarité", a-t-il précisé. Il a également indiqué qu'à compter de la rentrée 2016 chaque jeune se verrait remettre à 16 ans "un livret citoyen".

Le service civique renforcé

Le président de la République a également précisé les contours du service civique qu'il souhaite proposer à la moitié d'une classe d'âge d'ici 2018 et généraliser en France au-delà de 2020. Le budget consacré à ce chantier passera "de 300 millions d'euros aujourd'hui à un peu plus d'un milliard en 2018".

D'ici trois ans, le service civique devrait ainsi pouvoir accueillir la moitié d'une classe d'âge, soit 350 000 jeunes par an. Créé il y a cinq ans, il "mobilise aujourd'hui à peine 70 000 jeunes de 16 à 25 ans". Pour ce faire, l'agence du service civique sera transformée en un Haut commissariat à l'engagement placé sous la direction du Premier ministre.

Une "obligation" de proposer des missions aux jeunes pour certaines institutions

Lancé en 2010, le service civique permet aux 16-25 ans (30 ans pour les jeunes handicapés) d'effectuer une mission d'intérêt général de six à douze mois, indemnisée 573 euros nets par mois auprès d'associations, de collectivités ou de services publics. François Hollande a décidé d'accélérer sa montée en charge après les attentats de janvier 2015, en le rendant "universel" mais pas obligatoire.

Afin de "multiplier" les missions et accueillir tous les jeunes qui souhaitent faire un service civique, proposer des missions deviendra "une obligation pour les administrations, les ministères, les collectivités", avec "même des quotas décidés par ministères, par départements", a ajouté le président de la République. "Les grandes entreprises publiques, pourquoi pas Radio France, pourront être mobilisées", ainsi que les "grandes agences de l'Etat", a-t-il ajouté, citant aussi hôpitaux, maisons de retraites, établissements pour personnes handicapées, et "l'ensemble des établissements qui reçoivent du public".

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 21:17

Selfie avec Jean-Marie Le Pen : que risque-t-on à diffuser sur les réseaux sociaux une photo sans autorisation ?

Jean-Marie Le Pen attaque le danseur Brahim Zaibat, qui a posté une photo de lui sur Facebook. Francetv info a demandé à l'avocat Romain Darrière ce que l'on risque à diffuser une photo prise sans autorisation.

Jean-Marie Le Pen n'est pas fan des selfies pris à son insu. Le fondateur du Front national attaque en justice le danseur Brahim Zaibat pour avoir posté un selfie sur Facebook, le 12 décembre, soit la veille du premier tour des élections régionales. Une photo que l'artiste a accompagnée du message : "Mettez-les KO demain en allant tous voter. Pour préserver notre France fraternelle !!!".

L'européduté, qui apparaît endormi dans un avion sur le cliché, accuse le danseur "d'avoir nui à son image et d'avoir contribué pour beaucoup dans la défaite" du FN, d'après l'hebdomadaire people Public. Selon son site, Brahim Zaibat est convoqué le 22 janvier devant la justice. Mais que risque-t-on vraiment à diffuser une photo prise sans autorisation sur les réseaux sociaux ? Francetv info a posé la question à Romain Darrière, avocat spécialisé dans les droits d'internet.

Francetv info : Que risque-t-on à diffuser des photos de personnes sans autorisation sur les réseaux sociaux ?

Romain Darrière : On peut être attaqué en justice pour atteinte au droit à l'image. C'est ce qui est protégé par l'article 9 du Code civil, qui affirme que "chacun a droit au respect de sa vie privée". Pour qu'il y ait une atteinte à ce droit, il faut que l'image soit rendue publique. Si elle reste dans la sphère privée, son auteur ne risque rien. Mais si elle est publiée, peu importe que ce soit dans la presse ou sur internet, l'atteinte est la même aux yeux de la loi.

Pour ce qui est de la condamnation, on ne parle ni d'infraction ni de délit parce que tout se déroule dans un cadre civil. Le plaignant peut seulement réclamer le versement de dommages et intérêts. En général, l'auteur de la photo doit verser entre 4 000 et 5 000 euros en plus du retrait de l'image. Même s'il s'agit d'une personne connue, on va rarement au-delà de 15 000 ou 20 000 euros.

Quels sont les critères à respecter pour ne pas être en tort ?

Il en existe quatre, mais un seul suffit pour être attaqué en justice. Le plus important : il faut demander l'autorisation de la personne photographiée. Celle-ci doit donner son accord écrit ou oral. Ce qui ne semble pas être le cas pour Jean-Marie Le Pen, qui dort sur la photo.

Ensuite on s'intéresse au contexte de la photo. Si la personne a donné son accord pour la prise de vue, mais que la publication du cliché est accompagnée d'un message malveillant, alors l'article 9 du Code civil peut être invoqué. Il en est de même si la personne apparaît dans une situation qui porte atteinte à sa dignité ou à son intimité. Si la photo est ensuite utilisée dans un contexte commercial ou à but lucratif, dans une publicité par exemple ou pour illustrer une situation dégradante, on est encore dans l'atteinte au droit à l'image.

Et, dernier élément mais non des moindres, il ne faut pas que le cliché viole la vie privée de la personne concernée, qu'elle soit connue ou non. Par vie privée, on entend le droit à la vie sentimentale et à la vie familiale, au secret relatif à la santé et au secret de la résidence et du domicile.

Ce genre de plainte est-il fréquent ?

Oui, c'est quelque chose qui arrive assez souvent, mais le plaignant ne gagne pas toujours. Récemment, j'ai défendu un dossier dans lequel un policier municipal attaquait la SNCF pour avoir publié des photos de lui sur son site internet. Il avait bien donné son autorisation pour que des clichés soient pris, mais ils ne devaient être diffusés qu'au sein de l'organisation interne de la SNCF. C'est pourquoi il s'est lancé dans une procédure. Mais nous avons perdu dans ce dossier parce que le tribunal a rappelé que toute photo peut être publiée si elle ne fait pas l'objet d'un message malveillant et qu'elle a une visée informative [l'image a été publiée pour illustrer les échanges entre l'Ecole nationale de la sûreté de la SNCF et la police municipale].

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 21:06

C’est le moment des vœux pour cette nouvelle année 2016.

Permettez-moi de prendre le temps nécessaire pour souhaiter à chacune et à chacun d’entre vous qui composez, qui êtes le Nouveau Centre, tous mes vœux personnels pour vous-même et pour vos proches.
La vie politique, souvent dure et âpre, nous fait parfois oublier « les fondamentaux » du bonheur humain : la santé, la famille, les amis, l’accomplissement professionnel et social.
Les vœux de la nouvelle année nous ramènent utilement à ces réalités.
Je souhaite donc à chacune et à chacun d’entre vous de bons «fondamentaux » pour cette année 2016.
Mais mes vœux ne peuvent pas s’arrêter là. Nous partageons un engagement dans une famille politique, le Nouveau Centre composante d’un rassemblement plus large, l’UDI.

Nous partageons donc à la fois la même passion pour la politique et les mêmes convictions de fond : liberté pour la vie économique, responsabilité personnelle pour les citoyens, décentralisation territoriale des pouvoirs, poursuite de la construction européenne….

Alors, pour vous et pour moi, je veux faire un vœu simple : que 2016 soit l’année du Centre.

A celles et ceux qui ont pensé, de bonne foi, en 2002 que la solution était dans un grand parti de la droite et du centre (feu l’UMP…), les années qui ont suivi ont montré – on ne peut plus clairement – l’existence de deux lignes politiques au sein de la droite républicaine : une tentée par le repli identitaire et nationaliste, l’autre pro-européenne et proche de nos convictions. Nous avons eu raison de croire au Centre en 2002 et cela n’était pas plus facile qu’en 2016.


A celles et ceux qui, avec François Bayrou, ont – là encore de bonne foi – ont cru, en 2012, à une alliance entre la Gauche et le Centre, les évènements politiques ont montré que, jusqu’à preuve du contraire, le Parti Socialiste avait les yeux, le cœur, tout quoi…tournés à gauche. Nous avons eu raison en 2012 de croire que notre alliance stratégique, il fallait la bâtir durablement et fidèlement avec les Républicains.
Soyons fiers de cette lucidité collective que nous avons eue pendant toute la décennie passée. Elle doit nous baliser le chemin à prendre pour cette année charnière.

2016 peut être l’année du Centre si nous savons rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent une France humaine et efficace, ouverte sur l’Europe et sur le monde, déterminée à faire respecter – y compris à l’étranger, militairement – nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.

En France, sous la Vième République, les lignes de frontière entre les familles politiques ne bougent vraiment qu’à l’occasion de l’élection Présidentielle et de sa préparation.

Nous y sommes en 2016.

Je vous propose donc un vœu que pourraient partager tous les centristes de cœur : qu’en 2016, démarre une dynamique de rassemblement de tous les centristes de conviction qu’ils soient actuellement, à l’UMP, à l’UDI ou même à gauche.

Ensemble, faisons de l’année 2016, l’année du Centre.

La France en a un besoin urgent.

Très bonne année 2016 !

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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 08:36

des intellectuels et des écologistes lancent un appel pour une primaire à gauche

L'économiste Thomas Piketty, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit, l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo... En vue de la présidentielle de 2017, une trentaine de personnalités réclament une "primaire des gauches et de l'écologie", dans un appel publié dans "Libération".

François Hollande est-il dispensé de primaire pour être candidat en 2017 ? Pas si sûr. Le chef de l'Etat a lui-même lié son éventuelle candidature à la baisse du chômage. Un appel en faveur d'une primaire "des gauches et de l'écologie" est publié dans les colonnes de Libération, lundi 11 janvier. Il est signé par une trentaine de personnes, dont des intellectuels – comme l'économiste Thomas Piketty ou le sociologue Michel Wieviorka – et des dirigeants écologistes – tels que Dany Cohn-Bendit.

Pour une primaire en novembre, comme la droite

Pour que l'élection de 2017 "contribue vraiment à la sortie de la crise politique et ouvre enfin de nouvelles perspectives économiques, sociales, environnementales et démocratiques, il faut qu'aient été débattus et mis en lumière des choix et des alternatives claires sur les enjeux majeurs", écrivent les signataires de cet appel. "En 2016, nous ne pouvons pas faire ce cadeau à la droite de la laisser seule conduire un débat devant l'ensemble des Françaises et Français sur l'avenir de notre pays", préviennent-ils. Les signataires proposent d'ailleurs que cette primaire à gauche se tienne au même moment que celle de la droite, en novembre.

Une idée qui monte aussi chez les députés "frondeurs"

Avant cet appel, quelques brèches sont également apparues, au sein même des députés "frondeurs" du PS. "On peut dire qu'en 2016, tout est ouvert, avait indiqué Christian Paul, sur France Info. Franchement, les fissures commencent à être profondes." Quant au député Jean-Patrick Gille, il avait cité les statuts du parti, dans un message posté sur Twitter, le 2 janvier.

François Hollande aurait déjà évoqué la question "face à ses visiteurs hivernaux", indique Libération : "S’il y avait une primaire de toute la gauche, je ne pourrais m’y soustraire".

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:34

«La loi Evin n'est pas respectée parce qu'il y a peu de contrôles»

INTERVIEW L’ancien ministre, redevenu avocat d’affaire, regrette que la loi qu’il a portée il y a 25 ans ne soit pas toujours correctement appliquée…

Claude Evin, ancien ministre de la Santé, lors du point presse sur l'affaire des irradiés du CHU de Rangueil et du procès de l'association "SOS Irradiés 31" à Toulouse, le 31 janvier 2008. - Frederic Scheiber/20 Minutes

Avec la loi Veil, la loi Evin est sûrement l’une des rares lois nominatives que Monsieur Tout-le-monde peut citer sans faire un tour sur Wikipédia. Mais 25 ans après sa promulgation, c’est aussi l’une des moins bien appliquée. L’interdiction de fumer dans les lieux publics, la vente de cigarettes aux mineurs ou le contrôle de la publicité des produits du tabac, sont régulièrement bafoués. Pour l’ancien ministre de la Santé (PS), en retrait de la vie politique depuis qu’il a repris ses fonctions dans un cabinet d’affaire, il est donc important de renouveler le message. A l’heure où Marisol Touraine, reprend à son tour le sujet dans la dernière loi Santé.

Que manque-t-il aujourd’hui à votre loi pour qu’elle soit réellement efficace ?

Les outils législatifs n’ont globalement pas bougé depuis 25 ans. Le problème est de les faire respecter. Ce qui a changé c’est un décret de 2006 de Xavier Bertrand. En 1992, le décret pris par Bernard Kouchner était hypocrite puisqu’il suffisait de déplacer un chevalet sur une table de restaurant pour qu’on ait à arrêter la fumée. Aujourd’hui, l’interdiction de fumer dans les lieux publics n’est pas contrôlée. C’est un problème de mise en œuvre. Quand quelqu’un fume dans une brasserie qui a une terrasse extérieure permanente fermée par une bâche plastique, l’hiver sur les trottoirs, cette situation est contraire à la réglementation. Il y est interdit de fumer. Le non-respect de la loi mérite toute la vigilance des différentes administrations chargées de leur contrôle. La loi Santé ajoute quelques fonctionnaires pour contrôler, notamment la police municipale. Pourquoi pas. Mais si, déjà, les fonctionnaires étaient bien mandatés pour le faire aujourd’hui, ce serait bien. Il y a peu de contrôles en la matière et la loi n’est pas respectée.

Vous arrive-t-il de dire que votre loi n’est pas respectée quand vous vous trouvez dans ce genre de situation ?

Tout dépend du contexte mais il m’arrive de dire quelque chose, oui. La loi et le décret interdisent de fumer dans tout lieu couvert et fermé, même avec une bâche provisoire. Il peut m’arriver de le dire au patron. D’autant que c’est une situation préjudiciable pour les personnels. On a aussi des situations ubuesques. La régulation n’est pas précise concernant les gares. Mais quand, au haut-parleur, on annonce qu’il est interdit de fumer dans l’enceinte de la gare, y compris sur les quais, personne ne fait respecter cette annonce. On crée des situations contre-productives. Je pense qu’il serait préférable de ne rien dire.

Si la loi était bien appliquée, il n’y aurait donc pas matière à la modifier ?

Il y a quelques ajouts dans la loi Santé, notamment sur l’introduction du paquet neutre. Il y a un dossier sur le vapotage. Un des problèmes essentiels est aussi de veiller au respect sur la publicité, notamment au cinéma. On peut très bien décider de ne pas financer des films comprenant des scènes de tabagisme par exemple. Pour les procès, c’est difficile. Il faut prouver qu’il y a une relation commerciale entre les producteurs de cinéma et l’industrie du tabac.

Dans la nouvelle loi Santé, fallait-il augmenter le prix du tabac ?

Oui, à mon avis, les augmentations du prix sont insuffisantes et mal gérées. Un des éléments déterminants pour changer le comportement des consommateurs, c’est d’augmenter les prix brutalement et non pas de manière progressive. On ne change pas de comportements s’il n’y a pas d’électrochoc provoqué. Je ne sais pas si un choix a été fait entre le paquet neutre et le prix. Je ne suis pas opposé au paquet neutre mais le prix est plus déterminant pour changer les comportements. Je regrette profondément que ce ne soit pas le choix qui ait été fait.

Sur le vapotage, cautionnez-vous l’interdiction de la cigarette électronique dans « les lieux de travail » ?

A titre personnel, je pense qu’il était souhaitable que le vapotage soit interdit dans tous les lieux à usages collectifs comme la cigarette. En termes de changement de comportements, c’est sans doute utile. Il est nécessaire que les comportements soient les mêmes dans les mêmes lieux entre fumeurs et vapoteurs. On ne peut pas être dans une situation où on interdit de fumer et on autorise à vapoter. C’est une question de cohérence, même si on considère la cigarette électronique comme moins nocive.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:31

«La loi Santé est un échec total sur l'alcool», déplore l'ex-ministre Claude Evin

REACTION L'ancien ministre fustige la nouvelle loi Santé, qui entretient selon lui une confusion entre information et publicité sur l'alcool...

L'ancien ministre socialiste de la Santé Claude Evin, le 22 juillet 2013 à Paris. - ROMUALD MEIGNEUX/SIPAUn ancien ministre en colère. Dans un entretien au JDD, Claude Evin, ex-ministre socialiste de la Santé, juge que la nouvelle loi Santé est « un échec total sur l’alcool ».

>> A lire : L’entretien de Claude Evin à 20 Minutes sur l’assouplissement de la loi Evin

Les mots de l’ancien directeur général de l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France sont virulents : « la loi Santé est un échec total sur l’alcool : Elle légitime le contournement de la loi Evin ».

« Le combat est en train d’être perdu »

Claude Evin a donné son nom à la célèbre loi de 1991 qui vise à lutter contre le tabagisme et l’alcoolisme. « La consommation excessive d’alcool tue, brise des familles (violence conjugale) et des vies (accidents de voiture), on ne peut donc pas en faire la promotion comme on le ferait par exemple d’un parfum », dénonce Claude Evin.

Le projet de loi de Santé de la ministre Marisol Touraine adoptée en décembre prévoit un assouplissement de la loi Evin au sujet de la publicité sur l’alcool en distinguant la publicité sur les boissons alcooliques, strictement encadrée, et l’information œnologique.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:26

L'opposition demande à Hollande la démission de Taubira

DEBAT Christiane Taubira a réaffirmé jeudi son hostilité à la réforme de la déchéance de la nationalité...

Christiane Taubira à Matignon, le 6 janvier 2015. AFP / MARTIN BUREAU - AFPChristiane Taubira est à nouveau clouée au pilori par la droite. L'opposition a appelé vendredi à a démission après les dernières déclarations de Christiane Taubira, qui a réaffirmé son hostilité à la réforme de la déchéance de la nationalité qu'elle est censée défendre devant le Parlement.

Christane Taubira a rappelé jeudi sur iTÉLÉ sa conviction que «la déchéance de nationalité [n'était] pas souhaitable» pour les Français binationaux, critiquant une mesure à l'efficacité «absolument dérisoire». Elle avait déjà annoncé le 22 décembre le retrait de ce volet de la réforme constitutionnelle très contesté à gauche, avant d'être contredite le lendemain en Conseil des ministres par François Hollande.

«C'est une situation intenable. Vous ne pouvez pas avoir un gouvernement qui présente un texte aussi fondamental qu'un changement de la Constitution (...) et avoir le ministre Garde des Sceaux qui doit défendre ce texte et qui affiche publiquement son opposition au texte. Imaginez le débat», a commenté François Bayrou sur RTL.

«On est dans une crise politique, une crise gouvernementale et cette crise gouvernementale, elle doit se trancher soit par le fait que Mme Taubira retire ses propos, ce que je n'imagine pas qu'elle pourrait faire, soit qu'elle quitte le gouvernement», a poursuivi le président du MoDem.

«Elle devrait avoir à coeur de respecter ses convictions»

«Là, il y a un vrai problème. Elle ne peut pas en même temps dire «Je suis contre la mesure» et venir dans quelques semaines à l'Assemblée nationale demander aux parlementaires de l'adopter», a renchéri sur iTÉLÉ le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde.

«Je comprends qu'elle veuille s'accrocher à son poste de ministre mais si elle considère que c'est un sujet important et qu'elle est en désaccord avec le président de la République, j'imagine qu'elle devrait avoir à coeur de respecter ses convictions et de quitter le gouvernement. Ou alors le président de la République, s'il constate que son Garde des Sceaux est en désaccord avec le texte qu'il lui demande de porter, eh bien c'est à lui d'en changer», a ajouté Jean-Christophe Lagarde.

Le FN au diapason

De son côté, le député (Les Républicains) Thierry Solère a estimé sur Sud Radio et Public Sénat que «dans ce contexte terroriste, qui nécessiterait de la fermeté, de la rigueur, on a une Garde des Sceaux qui de toute évidence n'est pas solidaire avec son Premier ministre et son gouvernement. C'est à elle d'en tirer les conclusions; si elle ne les tire pas elle-même je pense que le président de la République les tirera».

«Voir que même son ministre de la Justice, Garde des Sceaux, qualifie la politique menée par le président de la République de dérisoire en terme d'efficacité, ça en dit long sur le fait que même jusqu'au sommet de l'Etat, personne ne croit à ce que le président de la République et le gouvernement mettent en oeuvre», a ironisé Thierry Solère.

Le président de Debout la France et député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, a déclaré vendredi matin par communiqué que «tout ministre qui est ainsi autant en désaccord avec la politique gouvernementale ne peut en tirer qu'une conclusion, celle de démissionner immédiatement».

Florian Philippot a aussi fait la même demande sur Twitter.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:23

Le parti Les Républicains gagne plus de 26.000 adhérents par rapport à l'année précédente

MILITANTS Le parti de Nicolas Sarkozy compte désormais 238.208 adhérents...

Nicolas Sarkozy auprès de ses militants lors de la campagne pour les élections régionales. - SEBASTIEN BOZON / AFPLe changement de nom du parti de Nicolas Sarkozy a-t-il porté ses fruits auprès des militants ? Le parti Les Républicains a annoncé ce vendredi qu’il comptait désormais 238.208 adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2015, chiffre ayant fait l’objet d'« un constat d’huissier », selon le mouvement, qui est ainsi le premier parti de France en nombre d’adhérents.

Comme il le fait régulièrement, Nicolas Sarkozy, le président du parti, recevra samedi à 10H30 les nouveaux adhérents, au siège de LR, rue de Vaugirard (Paris XVe). En général, quelques centaines de personnes sont présentes au rendez-vous.

>> Les Républicains: La place de numéro 2 du parti proposée à Virginie Calmels par Nicolas Sarkozy

Le nombre d’adhésions se montait au 31 décembre à « 238.208 adhérents à jour de cotisation » fin 2015, ce qui représente « une augmentation de 26.374 adhérents » par rapport au 21 décembre de l’année précédente, selon des chiffres de LR communiqués vendredi à l’AFP.

« Durant les quatre derniers jours de 2015, les demandes d’adhésion en ligne ont été remarquables puisqu’elles se sont montées à 5.243 », a-t-on ajouté.

Une majorité de nouveaux adhérents

61 % des nouveaux adhérents (plus de 49.000 personnes) sont des primo-adhérents, s’est-on également félicité de même source. Nicolas Sarkozy avait fixé comme objectif, lors de la fondation des Républicains en 2015, 500.000 militants d’ici 2017.

Nicolas Sarkozy a modifié son organigramme fin décembre, excluant Nathalie Kosciusko-Morizet de la vice-présidence déléguée du parti, poste de numéro deux désormais occupé par Laurent Wauquiez. NKM reste néanmoins membre du bureau politique (le « gouvernement » du parti) et membre de sa Commission nationale d’investiture.

Le parti socialiste compte quelque 130.000 adhérents, le Font national pour sa part en revendique 56.000.

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10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 11:20

Sarkozy «ne comprend pas la séparation entre lui et le peuple de droite», critique Darmanin

POLITIQUE L’ancien président de la République « se trompe », estime le maire de Tourcoing…

Gérald Darmanin à Saint-André-lez-Lille, le 3 novembre 2015. - SARAH ALCALAY/SIPALe maire de Tourcoing, Gérald Darmanin, qui vient de quitter la direction des Républicains, critique avec virulence Nicolas Sarkozy, qui selon lui ne « comprend la séparation entre lui » et une partie de la droite, dans Le Parisien publié dimanche.

« Je le dis clairement : en ce moment, il se trompe. Il semble ne pas comprendre la séparation et l’incompréhension entre lui et le peuple de droite qui exigerait une remise en question de sa part », dénonce Gérald Darmanin, nouveau vice-président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

«Nous ne retrouvons pas cette magie» de 2007

Le maire de Tourcoing, porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP en 2014, avait déjà annoncé son intention de quitter la direction nationale des Républicains et encouragé Nicolas Sarkozy à changer « d’entourage et de méthode ». « Nicolas Sarkozy avait réussi à créer ce magnifique désir du "rêve français" en 2007. Nous ne retrouvons pas cette magie. J’en suis nostalgique », détaille-t-il dans Le Parisien.

Il fustige aussi les récentes nominations au sein de la direction de LR : « Malgré leurs qualités personnelles, la nomination de Guillaume Peltier et Guillaume Larrivé est révélatrice du choix d’une certaine ligne politique, qui n’est pas tout à fait la mienne ». « Et comment prétendre qu’on fait de la politique autrement avec la nomination d’un numéro 2 (Laurent Wauquiez) qui est président de la deuxième région de France tout en restant député ? », s’emporte-t-il.

« Oui, la France est désormais culturellement à droite », explique Gérald Darmanin. « Mais cela ne veut pas dire qu’elle est de droite identitaire. La ligne identitaire ne peut pas être l’alpha et l’oméga de la future campagne ». « Il faut un équilibre entre l’autorité et le social, entre la fermeté et la solidarité », préconise ce proche de Xavier Bertrand.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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