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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 06:36
"Gilets jaunes" : ce qu'il faut retenir des annonces d'Edouard Philippe
"Gilets jaunes" : ce qu'il faut retenir des annonces d'Edouard Philippe
Edouard Philippe, le 18 mars 2019, à Paris

 

Deux jours après les scènes de violences sur les Champs-Elysées en marge de "l'acte 18" des "Gilets jaunes", le Premier ministre a tenu une conférence de presse lundi 18 mars où il a annoncé ses mesures, et dévoilé sa "nouvelle stratégie" de maintien de l'ordre. 


"Ces actes sont des actes criminels, la réponse du gouvernement doit être forte". Edouard Philippe a dévoilé la réponse du gouvernement après les heurts ayant eu lieu dans plusieurs villes du territoire, samedi 16 mars.

Manifestations interdites en présence "d'éléments ultras"

"Nous interdirons les manifestations se revendiquant des 'Gilets jaunes' dans les quartiers les plus touchés dès lors qu'une présence 'd'éléments ultras' sera signalée", a indiqué Edouard Philippe, citant le cas des Champs-Elysées, de la place Pey Berland de Bordeaux, et de la place du Capitole de Toulouse.

"Nous procéderons à la dispersion immédiate de tous les attroupements", a t-il précisé.

"Commandement unifié" et nouveaux moyens

Le Premier ministre veut "accorder une plus grande autonomie aux forces sur le terrain, avec un commandement unifié doté d'une 'large capacité d'action rapide'".  Des "moyens nouveaux" seront déployés : drones, produits marquants pour faciliter l'identification des fauteurs de troubles. "Nous placerons davantage d'officiers de police judiciaire sur le terrain" a t-il ajouté. Les nouvelles dispositions permettront de "renforcer les contrôles aux abords des manifestations, prononcer des interdictions de manifester, et placer en garde à vue les personnes qui dissimulent leurs visages.


"Des consignes inappropriées ont été passées pour réduire l'usage" des lanceurs de balle de défense (LBD), a-t-il déploré, assurant que le gouvernement va "renforcer la fermeté de (sa) doctrine de maintien de l'ordre".

♦ Philippe fait sauter le "fusible" Delpuech

Le préfet de police de Paris Michel Delpuech paie lui les pots cassés des heurts. Il sera remplacé par Didier Lallement, actuel préfet de Nouvelle Aquitaine, a annoncé Edouard Philippe. "Mercredi en Conseil des ministres, le président de la République nommera préfet de police M. Didier Lallement, ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, actuel préfet de la Nouvelle Aquitaine", a indiqué le patron de Matignon. Michel Delpuech, 66 ans, était régulièrement donné partant entre affaire Benalla et polémiques à répétition sur la gestion de l'ordre public dans la capitale.

Hausse des contraventions

Le gouvernement veut également "taper au portefeuille", promettant une "augmentation très nette" de la contravention encourue en cas de participation à une manifestation interdite. "Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances avec les casseurs", a déclaré le Premier ministre, qui a expliqué sa nouvelle stratégie de "chercher systématiquement la responsabilité financière des fauteurs de troubles".

Le Premier ministre a terminé son allocution en rendant hommage aux forces de l'ordre et aux sapeurs-pompiers, qui "même sous la pression continuent de faire preuve de maîtrise de d'exemplarité". "En leur demandant plus de mobilité, nous les exposerons à des contacts plus durs", a t-il décrit,. "Leur protection sera notre priorité (...]. J'attends du pays tout entier qu'il se regroupe derrière eux", a t-il conclu.

 

 
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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 06:43
Retraites: Buzyn évoque un "allongement de la durée de travail"
Retraites: Buzyn évoque un "allongement de la durée de travail"
La ministre de la Santé Agnès Buzyn à l'Assemblée nationale à Paris le 12 mars 2019
La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a envisagé dimanche de "proposer un allongement de la durée de travail" lors des discussions avec les partenaires sociaux "dans le cadre de la réforme générale" des retraites.

"La question de l'âge du départ à la retraite est sans arrêt sur la table, à gauche comme à droite", a relevé la ministre lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

"Moi j'entends ces débats. Le président de la République avait pris lors de sa campagne (présidentielle) l'engagement devant les Français de ne pas toucher à l'âge de départ à la retraite. Après, nous allons mener une réforme des retraites pour rendre les retraites plus universelles, plus compréhensibles pour les Français et avoir un système qui pérennise notre système par répartition, peut-être que cela, ça sera en discussion avec les partenaires sociaux dans le cadre de la réforme générale", a-t-elle indiqué.

"Je n'y suis pas hostile", a poursuivi la ministre, interrogée sur l'enjeu de retarder l'âge de départ à la retraite. "Je suis médecin, je vois que la durée de vie augmente d'année en année, elle augmente moins vite ces dernières années mais elle a considérablement augmenté", a-t-elle fait valoir.

"Est-ce que, alors que le nombre d'actifs diminue, nous allons pouvoir maintenir sur les actifs le poids des retraites qui vont augmenter en nombre et en durée? Nous savons que cet équilibre-là va être de plus en plus difficile à tenir", a-t-elle estimé.

Pour le numéro un du syndicat Force ouvrière, "les masques tombent un peu plus sur les retraites".

"Après l'incitation à partir plus tard, c'est maintenant le recul de l'âge à nouveau qu'évoque Agnès Buzyn", a déploré sur Twitter Yves Veyrier, alors que "d'ores et déjà la moyenne est de 63,3 ans" hors départ anticipé.

Comme on lui rapportait, en fin d'émission, les réactions hostiles suscitées sur les réseaux sociaux par ses déclarations, la ministre a souligné qu'elle s'exprimait "à titre personnel".

"Je pense qu'un jour, nous serons obligés de travailler plus longtemps sinon notre système de retraite ne pourra pas tenir", a-t-elle précisé.

"Ce que j'ai dit, c'est que j'ai vu ces propositions remonter du grand débat. A partir du moment où les Français l'évoquent, c'est sur la table. A partir du moment où toutes les propositions qui sont amenées par le grand débat vont être étudiées, nous étudierons celle-là comme les autres. Elle n'est pas (mise) sur la table aujourd'hui par le gouvernement", a-t-elle rappelé.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 06:37
Violences à Paris : Matignon reconnaît des "dysfonctionnements"
Violences à Paris : Matignon reconnaît des "dysfonctionnements"
Édouard Philippe au Conseil économique, social et environnemental de France, le 12 mars 2019.
 

L'opposition a vivement critiqué le chef de l'Etat et le gouvernement, au lendemain du saccage d'une partie des Champs-Elysées.

Le Premier ministre Édouard Philippe a réuni dimanche à Matignon le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d'État Laurent Nuñez pour évoquer les "décisions fortes" réclamées par Emmanuel Macron au lendemain des violences qui ont émaillé l'acte 18 des "gilets jaunes" samedi 16 mars, à Paris.

Le gouvernement a admis des "dysfonctionnements" dans le dispositif de sécurité mis en place samedi à Paris, où une partie des Champs-Elysées a été saccagée lors de l'acte 18 des "gilets jaunes", et Edouard Philippe fera "ses propositions d'adaptation à Emmanuel Macron lundi à 11h30", a annoncé Matignon, qui précise que "les annonces seront faites dans les heures suivantes".


Matignon se défend d'une mauvaise gestion des événements

"L'analyse des événements d'hier met en évidence qu'il s'est révélé insuffisant dans son exécution pour contenir ces violences et éviter les agissements des casseurs. Il faut tirer toutes les conséquences de ces dysfonctionnements", a ajouté Matignon, à l'issue d'une réunion du chef du gouvernement avec les ministres de l'Intérieur Christophe Castaner et de la Justice Nicole Belloubet ainsi que le secrétaire d'Etat Laurent Nunez.

Face aux critiques de l'opposition dénonçant la mauvaise gestion de la sécurité de la manifestation parisienne, Matignon se défend. "Notre dispositif avait été profondément adapté à la suite des événements du 1er décembre", alors qu'un premier pic de violences avait déjà été atteint en marge du mouvement social des "gilets jaunes". 

Le gouvernement dénonce une nouvelle fois des "événements d'une violence inacceptable contre les biens et des personnes" qui "doivent être condamnés avec la plus grande fermeté". "Ils sont le fait de casseurs, de pillards, d'incendiaires, et tous ceux qui encouragent de tels actes sont leurs complices", dénonce Matignon.

 
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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 06:26
Nous sommes très fiers d'accueillir sur notre liste l'ancienne ministre  Nora Berra. Issue des Républicains, elle incarne l'union du centre et de la droite européens qu'a initiée Jean-Christophe Lagarde dans la perspective de ces élections européennes. Ensemble, nous défendrons nos propositions concrètes pour que l'Europe s'affirme face aux grandes puissances, assure notre sécurité et protège nos frontières, impose la justice sociale et la justice fiscale et préserve notre qualité de vie.  
 
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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 07:34
Les municipales, "dernière chance" pour un PS à la peine
 
Le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure sur le toit du nouveau siège du parti, le 8 janvier 2019 à Ivry-sur-Seine
Le secrétaire général du Parti socialiste Olivier Faure sur le toit du nouveau siège du parti, le 8 janvier 2019 à Ivry-sur-Seine
 
Le PS a-t-il un avenir ? Le parti cinquantenaire jouera son va-tout aux élections municipales de mars 2020, après des élections présidentielle et législative catastrophiques, et des européennes où il devrait choisir samedi de s'effacer derrière la candidature du fondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann.

"Les européennes, c'est un vote défouloir, les têtes de liste sont peu connues. Les municipales serviront de juge de paix. Le PS a des sortants, il gère beaucoup de villes", explique Frédéric Dabi, directeur adjoint de l'Ifop.

"Si les européennes (du 26 mai 2019) ne sont pas bonnes, avec un PS derrière EELV et LFI, les municipales feront office de dernière chance", souligne-t-il.

"Notre avenir passe par la stabilisation aux municipales. Il n'y aurait pas eu 1981 s'il n'y avait pas eu 1977", note le sénateur PS Patrick Kanner, dans une allusion à la reconquête opérée par François Miterrand.

Pour M. Dabi, il est difficile de prédire à un an de l'échéance quel sera l'état des rapports de forces, entre un PS qui peine à renaître et une République en marche déjà usée par le pouvoir. Il note cependant qu'il pourrait y avoir une "prime pour les sortants". "Ils apparaissent comme un pôle de stabilité dans un monde incertain", souligne-t-il.

"Les bons maires vont rester. Il y en a beaucoup", prédit un ancien ministre de François Hollande.

Un ancien député PS partage cet optimisme. "Aux élections locales il y a une plus-value pour les sortants s'ils ne sont pas usés. Les maires socialistes sont plutôt des maires jeunes sauf à Lille. Anne Hidalgo (la maire de Paris, NDLR), c'est son premier mandat", note-t-il.

- L'épineuse question des alliances -

Le PS, qui avait été sévèrement battu aux municipales de 2014, perdant plus d'une centaine de villes de plus de 10.000 habitants, part cependant à la bataille avec deux gros handicaps: la fuite d'un partie de ses électeurs à la République en marche, bien sûr, mais aussi le "morcellement de la gauche", qui se "reproduit au niveau local", selon M. Dabi.

A Générations, comme au PCF, on pose des "lignes rouges" en terme d'alliances, qui pourraient poser au PS des choix cornéliens. "Le PS n'est pas notre ennemi. Aux municipales on ne fera la peau à personne. Mais on ne veut pas d'alliances avec les macronistes ni au premier ni au second tour", affirme à l'AFP Pascal Cherki, un des proches de Benoît Hamon.

Chargée des élections au PS, Sarah Proust pense que la ligne du PS sera plutôt "pas d'alliance avec LREM et LFI au premier tour".

Dans les faits, les choses pourraient s'avérer compliquées, voire difficilement lisibles, avec l'émergence un peu partout de "plateformes citoyennes" où les étiquettes s'effacent. "Il y a déjà des discussions entre le PCF et LREM", note un observateur. Au Mans, par exemple, le PCF et EELV discutent avec la socialiste Marietta Karamanli qui est elle-même en dialogue avec des Marcheurs. Objectif: faire pièce au maire PS Stéphane Le Foll.

- "Vol d'étourneaux" -

Dans ce jeu stratégique, les européennes joueront un rôle non négligeable. "Pour les municipales, le score des européennes sera très important. Il y a un risque de vols d'étourneaux", si le score du PS est trop faible, souligne un sénateur PS. Autrement dit un risque que les maires aujourd'hui identifiés comme socialistes s'envolent vers la République en marche.

A Strasbourg, à Lyon, à Besançon, à Metz, le scrutin municipal s'annonce d'ores et déjà très difficile, avec des maires sortants ou des dauphins désignés passés du PS à LREM.

Pour contrer cette dynamique centrifuge, l'alliance avec Place publique peut être un atout pour les socialistes. "Dans Paris, Place publique peut reprendre de l'espace à En Marche", note un sénateur PS. C'est vrai de manière plus générale dans la plupart des métropoles, et les maires de Paris, Lille, Nantes et Rennes ont apporté sans ambiguïté vendredi leur soutien à la démarche d'union lancée par Raphaël Glucksmann et Olivier Faure.

 
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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 07:29
Européennes: ni En Marche, ni extrême, LR se veut "la troisième voie"
Francois-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les Européennes tient un discours le 16 mars 2019 à Lyon
Francois-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les Européennes tient un discours le 16 mars 2019 à Lyon
 
 

"Nous sommes la troisième voie": revigorés par l'entrée en campagne jugée réussie de leur tête de liste François-Xavier Bellamy et par des sondages ascendants, Les Républicains ont promis samedi "de déjouer les pronostics" en entérinant leurs propositions pour les Européennes.

Face à "la triste alternative entre l'illusion macroniste, technocrate, et l'aventurisme des extrêmes", Jean Leonetti, numéro deux du parti, a plaidé pour une "troisième voie", permettant d'éviter un face à face entre La République en marche et le Rassemblement national de Marine Le Pen.

Désormais crédité de 13% d'intentions de vote dans les dernières études d'opinion, LR est toujours largement distancé par ces deux formations concurrentes mais conforte sa troisième place à bientôt deux mois du scrutin européen.

Or, quinze jours après le départ de Jean-Pierre Raffarin et malgré les absences remarquées de Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou Eric Woerth - Gérard Larcher s'est fendu d'un seul message vidéo -, il s'agissait samedi d'afficher l'unité du mouvement.

La présence d'Hervé Morin, président du parti Les Centristes, entendait précisément l'incarner.

Le président de la région Normandie est parvenu à un accord avec Laurent Wauquiez, en plaçant deux de ses fidèles sur la liste LR: Nathalie Colin-Oesterlé (en sixième position), une conseillère départementale de Moselle, et Anne Brissaud (en dix-huitième position), une conseillère municipale de Montpellier, permettant à la liste LR de se revendiquer désormais "de la droite et du centre".

Les 30 premiers noms ont d'ailleurs été votés sans difficulté par les cadres du parti, une manière également d'adouber la tête de liste, François-Xavier Bellamy. Annie Genevard, secrétaire générale de LR, a vanté "la clarté lumineuse de l'expression, l'image du renouveau de notre famille politique".

- "Danger" du multiculturalisme -

A la tribune, François-Xavier Bellamy,  intarissable sur "les valeurs" et "la civilisation", s'est voulu formel: "Nous avons besoin de changer l'Europe pour pouvoir écrire notre histoire".

La formule n'est pas sans ambigüité: le président du Parti populaire européen (PPE, auquel appartient LR), le Français Joseph Daul, a eu beau jeu de rappeler samedi que "c'est le PPE qui a bâti l'Europe et ses succès", et ce même PPE qui domine le Parlement européen depuis sa création en 1979.

"Mais nous savons aussi que l'Europe que nous voulons, elle ne ressemble pas à ce qu'elle est parfois devenue au cours des dernières années, sous l'effet de certains abandons, de certains échecs", a lancé M. Bellamy, selon qui "tous les jours, nous entendons la même chose: l'Europe nous déçoit, l'Europe nous manque, l'Europe nous fait défaut".

Ce n'est toutefois pas la tête de liste, mais Laurent Wauquiez qui a décliné, devant les 1.500 participants, les quelque 75 propositions du parti, très largement dominées par les questions d'immigration, de civilisation et de lutte contre le terrorisme.

"Je pense à l'Europe, à son mode de vie, à sa civilisation. Nous voyons la Chine et les États-Unis s'affirmer ; nous voyons la montée de l'islamisme ; nous voyons les défis du climat, de la mondialisation, du digital. Et nous nous disons : est-ce que demain l'Europe pèsera encore ?" a poursuivi le patron des Républicains, en demandant que "la tradition gréco-latine, les racines judéo-chrétiennes et la pensée des Lumières" soient inscrites dans les textes communautaires.

Car, pour le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, "le multiculturalisme est un danger pour la civilisation européenne", laquelle doit, selon lui, "arrêter de sous-estimer la menace islamiste".

 

Le président des Républicains a encore appelé à "arrêter les migrants illégaux avant qu'ils ne rentrent en Europe", avec un "retour systématique des bateaux de passeurs sur les côtes africaines".

 

"Emmanuel Macron, Marine Le Pen, pour ou contre l'Europe, c'est la même alternative stérile, les deux mêmes impasses", a-t-il également estimé. 

Affirmant sentir que "quelque chose est en train de se passer", Laurent Wauquiez a assuré que les Républicains étaient en mesure  de "déjouer tous les pronostics".

 
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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 18:19
« La taxe Gafa de Bruno Le Maire est une taxe sur les artisans !» La tribune de Jean-Christophe Lagarde

« N’importe quelle entreprise en situation de monopole a la possibilité de répercuter une taxe sur ses clients »

Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI.
Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI.
 
 
 

Député de Seine-Saint-Denis, le centriste Jean-Christophe Lagarde est président de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) depuis 2014. Il conduira la liste les Européens lors du scrutin du 26 mai.

 

Le projet de loi présenté par Bruno Le Maire en conseil des ministres créant une taxe pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est lié aux activités numériques soulève plus de questions qu’il n’en résout.

Il pose notamment une question majeure sur la finalité du dispositif : le volontarisme gouvernemental sur la taxation des Gafa permettra-t-il de faire contribuer davantage les opérateurs du numérique américains – ce qui est indispensable – ou relève-t-il de l’affichage politique à quelques semaines des élections européennes ?

Tout semble indiquer en fait que cette fausse bonne idée se heurte à un principe de réalité

 
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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 17:16

Samedi 16 Mars 2019 a eu lieu le vernissage de l'exposition mise en couture et son savoir-faire à la Galerie Saint-Jacques, à Saint-Quentin.

En présence de Frédérique Macarez, Maire de Saint-Quentin; Marie-Laurence Maître, Maire-adjoint chargé de la culture et des centres sociaux; Jean-Luc François, Commissaire de l'exposition et le Conseil Municipal.

Afin de rendre accessibles les métiers techniques de la mode, Jean-Luc François, artiste pluridisciplinaire et créateur de mode a créé une association proposant des formations professionnelles. Dans une démarche de qualification des personnes éloignées de l'emploi et un accompagnement de porteurs de projets dans le secteur.

Nous avons découvert la richesse et la variété des créations de professionnels de la mode invités par Jean-Luc François, Commissaire de l'exposition.

Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
Vernissage
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Vernissage
Vernissage
Vernissage
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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 06:54
ISF, TVA, impôt sur le revenu: Philippe exprime des réserves sur des idées fiscales du grand débat
ISF, TVA, impôt sur le revenu: Philippe exprime des réserves sur des idées fiscales du grand débat
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 26 février 2019 à l'Hôtel Matignon à Paris

 

Rétablissement de l'impôt sur la fortune, baisse de la TVA, impôt sur le revenu pour tous: le Premier ministre Edouard Philippe a exprimé vendredi des réserves et des critiques sur plusieurs idées fiscales issues du grand débat.

Le Premier ministre a réaffirmé sur Europe 1 sa préférence pour des baisses d'impôt et des dépenses publiques.

BAISSE DE LA TVA

Sans fermer la porte, le chef du gouvernement a souligné deux écueils: le besoin d'un compromis européen pour toucher aux taux de TVA et le risque de voir les intermédiaires, et pas le consommateur, capter la baisse d'impôt. 

"La TVA, c'est un impôt qui oblige à une réglementation européenne et il faut donc qu'on le fasse en bonne intelligence, un bon accord avec nos partenaires européens, ce n'est pas un non mais c'est une contrainte qu'il faut avoir en tête", a-t-il dit.

"Baisser la TVA, ça peut s'entendre, mais il faut que ça profite, à ceux qui le demandent et pas aux intermédiaires", a par ailleurs souligné Edouard Philippe, alors que le précédent de la baisse de la TVA dans la restauration avait eu peu de conséquences pour le consommateur.

Interrogé sur une suppression de la TVA sur des produits de première nécessité, une des revendications des "gilets jaunes", le Premier ministre a répondu que là aussi "il faudrait s'assurer auprès des producteurs, des distributeurs que l'avantage n'est pas pour eux mais pour le consommateur final". "Je souhaite bien du plaisir pour garantir ça", a-t-il dit.

RETABLIR L'ISF

"J'entends l'appel, l'aspiration à la justice fiscale, je le partage d'ailleurs". Mais "l'ISF telle qu'il existait présentait plus d'inconvénients que d'avantages". La transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI), "je pense que nous avons bien fait de le faire. Si on veut faire payer les riches, la bonne solution ce n'est pas de les faire partir. C'est du bon sens".

IMPOT SUR LE REVENU POUR TOUS

Près de la moitié des foyers français ne paient pas l'impôt sur le revenu. "Mais ils payent la CSG sur le premier euro qu'ils gagnent, ils payent la TVA sur le premier euro qu'ils dépensent et donc, en vérité, chaque Français contribue au financement des services publics", a souligné Edouard Philippe. Quant à l'hypothèse suggérée d'un impôt "symbolique" de quelques euros, "il y a plein de gens pour qui 10 euros ce n'est pas du tout symbolique", a souligné Edouard Philippe.

 

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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 06:50
PS: Le Foll quitte le Bureau national, en désaccord avec le soutien à la candidature Glucksmann
PS: Le Foll quitte le Bureau national, en désaccord avec le soutien à la candidature Glucksmann
Le socialiste Stéphane Le Foll lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 3 juillet 2018 à Paris
 

L'ancien ministre socialiste Stéphane Le Foll a décidé vendredi de quitter le Bureau national du PS après l'annonce de la candidature de l'essayiste Raphaël Glucksmann aux élections européennes, avec le soutien attendu du PS samedi.

"J'ai décidé, et d'autres avec moi, de quitter le Bureau national du PS", déclare M. Le Foll dans un entretien au figaro.fr. "Pour autant, je reste au PS et au Conseil national car, un jour ou l'autre, l'identité politique de notre parti devra être remise à plat, sur la table".

L'ex-secrétaire d'État socialiste Ségolène Neuville a affirmé à l'AFP qu'elle quittait également le Bureau national. Selon l'entourage de M. Le Foll, l'ancienne ministre Marie-Arlette Carlotti devrait aussi le quitter.

En revanche, au sein du même courant que Stéphane Le Foll, Clotilde Valter a indiqué qu'elle restait au Bureau national.

Pour le maire du Mans, la candidature de Raphaël Glucksmann à la tête d'une liste qui devrait recevoir samedi le soutien du Conseil national du PS est "une mauvaise plaisanterie".

"Les écologistes restent écologistes, Benoît Hamon reste Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon reste Jean-Luc Mélenchon et nous, les socialistes, nous devrions nous effacer derrière Raphaël Glucksmann sans débat interne, sans aucune base idéologique et politique, sans ligne stratégique?", développe Stéphane Le Foll. "Olivier Faure a fait ce qu'il voulait faire, seul, de son côté et il devra l'assumer. Nous sommes loin, en tout cas, de cette renaissance du PS vendue aux socialistes lors du congrès".

Quant à Place publique, "ce mouvement inconnu de tous n'a ni ligne, ni portée, ni consistance!", juge l'ancien ministre de l'Agriculture. Place publique est le parti fondé par M. Glucksmann en novembre, autour des thématiques écologique, démocratique, sociale et européenne.  

A la question de savoir s'il y aurait des candidats de son courant sur la liste Glucksmann, M. Le Foll répond: "Ceux qui voudront y aller iront, ils prendront leurs responsabilités".

"Les Français nous ont demandé de changer ou de mourir. Olivier Faure a fait un choix, Stéphane Le Foll en a fait un autre", a réagi un cadre du PS sous couvert d'anonymat. "Stéphane Le Foll n'est pas venu au Bureau national depuis des mois alors quelle différence ? C'est un déserteur", a poursuivi cette source.

Le doute travaille cependant d'autres courants du PS. Réunie vendredi soir, la gauche du PS a décidé de "soutenir la démarche de rassemblement avec Raphaël Glucksmann" mais sous conditions, a indiqué Laurent Baumel à l'AFP. Les membres du courant demandent une liste paritaire où le PS conserverait la moitié des places, et "un comité de campagne paritaire avec une communication respectueuse de l'apport du PS".

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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