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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 06:30
Bordeaux: «Lamentable», «vulgarité extrême»... Juppé sort l'artillerie lourde après les propos de Wauquiez

POLEMIQUE Alain Juppé, qui n'avait toujours pas réagi aux propos du président de LR accusant sa gestion à Bordeaux, s'est largement exprimé sur cette affaire ce lundi en amont du conseil municipal...

Alain Juppé, à son arrivée à l'hôtel de ville de Bordeaux, le 26 février 2018.

  • Le maire de Bordeaux a dénoncé les « fake news » de Laurent Wauquiez à son encontre.
  • Il estime les propos du président de LR « dévastateurs » pour le parti et la droite en général.
  • Il accuse à son tour l'ex-maire du Puy-en-Velay de ne pas avoir contenu l'endettement dans sa ville.

Il ne s’est pas fait prier pour répondre aux accusations de Laurent Wauquiez. Le maire de Bordeaux Alain Juppé tenait ce lundi en début d’après-midi une conférence de presse avant le conseil municipal, très attendue, suite aux sorties du président de LR devant une école de management de Lyon, et dont une partie a été retranscrite il y a une semaine dans l’émission Quotidien. Laurent Wauquiez y attaque sévèrement la politique fiscale et financière d’Alain Juppé, l’accusant d’avoir « cramé la caisse » à Bordeaux.

>> A lire aussi : Finances de Bordeaux: Alain Juppé estime Laurent Wauquiez mal placé pour «donner des leçons»

Dans ce type de propos, « il n’y a pas de bonne solution, a estimé Alain Juppé. Soit on répond - et je ne vous cache pas que ça me démange de claquer le bec de certains -, mais à ce moment vous relancez la polémique, soit vous ne dites rien et vous laissez circuler des contre-vérités. Des fake news. Elle en est bourrée cette intervention estudiantine. »

« Je ne veux pas rajouter au désordre, poursuit le maire de Bordeaux, tout ceci est lamentable, cela repose sur de fausses informations, les propos sont d’une vulgarité extrême, et le système de défense est absurde : depuis quand faisons-nous des cours devant des étudiants en leur demandant la confidentialité de ce qu’on leur dit ? Cela n’a pas de sens. Quant aux effets sur LR et la droite en général ils sont tout à fait dévastateurs. »

Juppé attend une prise de position officielle de Virginie Calmels

Alain Juppé a par ailleurs été interrogé sur le silence dans cette affaire de son adjointe Virginie Calmels, également... vice-présidente de LR aux côtés de Laurent Wauquiez. « S’agissant de Virginie Calmels, je l’ai vue ce matin, elle sera là cet après-midi au conseil municipal. Elle m’a assuré de sa totale solidarité ce matin sur la gestion de la ville de Bordeaux. Chacun fait ce qu’il veut au niveau national, dès lors qu’il y a solidarité sur la gestion locale, c’est la ligne rouge. » Et d’espérer une intervention publique de son adjointe.

>> A lire aussi : Propos de Laurent Wauquiez: Plusieurs proches de Juppé quittent le parti LR

Au cours de sa conférence de presse, Alain Juppé a longuement défendu la situation financière et fiscale de sa ville. « Nous sommes tombés en 2018 à quatre années de capacité de désendettement et en fin de mandature nous serons à un peu moins de sept ans. Je rappelle que le seuil d’alerte est de douze ans. Nous sommes donc tout à fait en dessous de ce seuil. C’est une situation tout à fait saine et solide. »

Alain Juppé lors de sa conférence de presse à Bordeaux, le 26 février 2018.
Alain Juppé lors de sa conférence de presse à Bordeaux, le 26 février 2018. - M.Bosredon/20Minutes

« Certains ne sont pas fondés à donner des leçons aux autres dans ce domaine »

Toujours à propos de la dette, « en ce qui concerne la dette par habitant, Bordeaux se situe dans la bonne moyenne des villes de la strate des plus de 100.000 habitants. Nous sommes un petit peu au-dessus de la moyenne, 10 % environ, à 1.523 euros par habitant, mais Lille est à 1.789, Paris à 2.069, Marseille à 2.110… Je relève au passage, par simple curiosité, que la ville du Puy-en-Velay, dirigée jusqu’en 2016 par Laurent Wauquiez, affiche un endettement par habitant supérieur de 20 % par rapport aux communes de la même strate. Je pense que certains ne sont pas fondés à donner des leçons aux autres dans ce domaine. »

>> A lire aussi : VIDEO. Propos de Laurent Wauquiez: «On ne brûle pas les billets à Bordeaux!», répond le premier adjoint d'Alain Juppé

Deuxième élément : la fiscalité. « Au taux global de taxe d’habitation, nous arrivons sur les dix grandes métropoles françaises hors Paris, parmi le trio des mieux placées avec Lyon et Nice. Et sur l’évolution des taxes foncières, de 2002 à 2017, sur les dix plus grandes villes françaises, nous sommes la ville qui a le moins fait évoluer le taux de ces taxes foncières, à l’exception de Montpellier. Le taux de progression sur ces 15 années a été à Bordeaux de 9,8 %, à Marseille de 30 %, à Strasbourg de 20 %… Voilà qui permet de recadrer ce qui a pu être dit par des incompétents et des ignorants sur la situation de la fiscalité à Bordeaux. »

Juste avant de terminer sa conférence, le maire n’a pu s’empêcher d’en ajouter une petite louche : « La capacité de désendettement à Bordeaux en 2016 est de 4,6 années, au Puy-en-Velay de 7,8. Ça craint ! »
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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 06:21
Macron et Philippe en baisse de popularité, au plus bas depuis mai 2017

SONDAGE Ils chutent respectivement de 6 et 7 points en un mois...

Edouard Philippe et Emmanuel Macron, le 11 novembre 2017 à Paris.

Les cotes de popularité d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe chutent respectivement de 6 et 7 points en un mois pour atteindre leur plus bas niveau depuis leur entrée en fonction en mai 2017, selon un sondage Odoxa diffusé mardi.

Avec 43 % (-6) des Français interrogés qui pensent qu’il est « un bon président de la République », le chef de l’Etat perd un total de 11 points depuis décembre. Une nette majorité (57 %, +7) juge négativement son action. Emmanuel Macron se situe désormais 1 point en dessous de sa cote de septembre/octobre (44 %), jusqu’alors son plus bas niveau, selon cette enquête pour L’Express, La Presse régionale et France Inter.

Le chef de l’Etat entraîne le Premier ministre qui perd pour sa part 7 points, avec 43 % également d’opinions favorables. 56 % (+7) jugent désormais défavorablement son action.

Hulot, Juppé, Mélenchon et Sarkozy en hausse

Emmanuel Macron perd notamment en popularité auprès des sympathisants de gauche hors PS (-6), de ceux de droite (-4) et du Front national (-10). Edouard Philippe perd sur l’ensemble de l’électorat, hormis les proches de La République en Marche (+5).

La plupart des personnalités pour lesquelles les Français éprouvent le plus de sympathie sont ce mois-ci en hausse. Avec en tête Nicolas Hulot (36 %, +2), Alain Juppé (34 %, +1), Jean-Luc Mélenchon (30 %, +4) et Nicolas Sarkozy (28 %, +4). Gérard Collomb perd 3 points à 20 % et Laurent Wauquiez en perd 1 à 14 %.

Enquête réalisée en ligne les 21 et 22 février auprès de 973 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 10:12
Présidentielle 2022 : ce ministre qui voit Wauquiez au deuxième tour
Présidentielle 2022 : ce ministre qui voit Wauquiez au deuxième tour

Laurent Wauquiez ne fait pas l'unanimité à droite, loin sans faut, mais il reste un adversaire de taille pour la majorité présidentielle. C'est en tout cas ce qu'estime Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, dans le JDD de ce dimanche 25 février.
 



"Il ne faut pas se raconter la messe : Fillon a fait 20% à la présidentielle, et Wauquiez représente une bonne partie de cette droite.

 

D'autant qu'il prend aussi chez Dupont-Aignan et qu'il siphonne un peu chez Le Pen. Il reste un dénominateur commun. Tout cela fait un gars sérieux, susceptible de jouer un deuxième tour", affirme Benjamin Griveaux en vue de la présidentielle de 2022. Ce dernier n'avait par ailleurs pas maché ses mots à l'encontre du patron des Républicains, cette semaine dans l'émission de RMC, les Grandes Gueules, et alors qu'on lui demandait qui était le vrai Laurent Wauquiez. "Je ne sais pas, il faut lui demander, mais il parle beaucoup de lui-même, son projet, c'est lui-même", avait-il alors déclaré, quelques jours après les très polémiques propos de Laurent Wauquiez à l'école de management de Lyon.

 
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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 10:08
La France s'emmitouffle: le froid s'ancre pour de bon sur le pays
 Photo d'archives d'un sans-abri emmitouflé dans un sac de couchage à Paris le 30 novembre 2017
Des températures glaciales, à la dureté accentuée par un vent de Nord-Est: le froid venu de Sibérie devrait s'intensifier sur la France lundi, faisant craindre notamment pour les sans-abri.

Cette vague de froid, qui doit faire descendre le thermomètre jusqu'à -10°C (ressenti -18°C), fait déjà des victimes. Un sans-abri de 35 ans a été retrouvé mort dimanche matin à Valence, où le thermomètre était descendu à -3 degrés dans la nuit. Vendredi, un homme de 62 ans, qui vivait dans une cabane dans les bois dans les Yvelines, avait également été retrouvé mort. Dans les deux cas, ils ont probablement succombé au froid, selon les autorités.

Dans le quart nord-est du pays,les températures ont baissé dimanche. À Strasbourg, le centre d'hébergement d'urgence du Fritz Kiener était "quasiment rempli" toute la journée. "On a eu jusqu'à 60 personnes en même temps", a expliqué Abdel Bourema, responsable.

Parmi elles, Jean-Philippe Martin, trentenaire à la rue depuis quinze jours, soulagé d'avoir obtenu un hébergement pour la semaine à venir. "D'habitude, on essaye de trouver des endroits pour s'abriter, par exemple à la gare, mais on est si nombreux que cela à tendance à créer des problèmes", a-t-il raconté.

Pour lundi, Météo France annonce des températures minimales "glaciales", qui varient de -6 à -10 degrés dans le Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté. "Les maximales restent négatives sur un grand quart Nord-Est avec -4 à 0 degrés", poursuit l'institut.

"Sur une grande moitié Nord, le vent de secteur Nord-Est, qui se renforce jusqu'à 60 à 70 km/h, accentue nettement la sensation de froid", précise-t-il. 

Ce phénomène connu sous le nom de "Moscou-Paris" va ensuite se propager au reste du pays.

Météo-France prévoit entre lundi et mercredi des minimales de -6°C à -10°C sur une grande moitié Est (hors Méditerranée, entre 0°C et -4°C) et de -2°C et -6°C sur l'Ouest. Mardi et mercredi devraient être les deux jours les plus froids. 

- "Mettre tout le monde à l'abri" -

Les autorités ont déclenché dans 37 départements le plan "grand froid", avec plus de 3.100 places temporaires d'hébergement supplémentaires pour les sans-abri, dont 500 à Paris.

"Nous avons donné pour consigne aux préfets d'ouvrir les lieux d'accueil", a rappelé le ministre de l'Intérieur Gerard Collomb dimanche soir lors d'une maraude à Paris avec le préfet de police Michel Delpuech et la brigade d'assistance aux personnes sans abri (Bapsa) de la préfecture de police. 

Dans les rues de la capitale, le ministre et le préfet ont surtout croisé des migrants qui, sans savoir à qui ils s'adressaient, tendaient des papiers d'identité parfois périmés.

"Les SDF habituels qui ne sont pas des migrants se sont mis à l'abri du froid", a expliqué à l'AFP un policier de la Bapsa. 

Mais les sans-abri ne sont pas la seule population à souffrir du froid. Les autorités sanitaires conseillent de garder nourrissons et personnes âgées à l'intérieur.

- Gelures et hypothermie -

Pour les autres, il vaut mieux limiter les efforts physiques et bien se couvrir pour éviter gelures, hypothermie, et aggravation d'éventuels risques cardio-vasculaires. Attention également aux risques d'intoxications au monoxyde de carbone.

L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a appelé chacun à limiter sa consommation d'électricité, surtout entre 18H00 et 20H00, soulignant que la production d'électricité lors des pics de froid était "la plus carbonée".

Après un mois de janvier historiquement doux, et un début février neigeux, cet épisode de froid, qui serait banal en plein coeur de l'hiver, est notable en raison de sa date. La France n'a pas connu un tel froid tardif depuis fin février-début mars 2005.

De la neige a commencé à tomber sur la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur où Météo-France a placé trois départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes et Var) en alerte orange neige-verglas jusqu'à lundi 22H00. Elle pourrait perturber la circulation.

La neige pourrait remonter vers le Nord jeudi.

 
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 06:52
Macron répond pied à pied aux inquiétudes au salon de l'Agriculture
 Emmanuel Macron tient une poule offerte par Yves de la Fouchardière (d) président des fermiers de Loué, lors de sa visite au salon de l'Agriculture le 24 février 2018

Emmanuel Macron tient une poule offerte par Yves de la Fouchardière (d) président des fermiers de Loué, lors de sa visite au salon de l'Agriculture le 24 février 2018

 
Le loup, le glyphosate, le Mercosur, la PAC: Emmanuel Macron a répondu samedi à une foule d'interpellations, parfois agitées, lors de l'inauguration du 55e salon de l'Agriculture, où il a été accueilli par des sifflets mais aussi des applaudissements, illustration des tensions actuelles au sein d'un monde paysan en pleine réorganisation.

Après avoir été à plusieurs reprises sifflé par des membres du syndicat des Jeunes agriculteurs le long de son parcours entre les stands du salon, le chef de l'Etat a bifurqué pour aller parler "droit dans les yeux" à ses contempteurs, des céréaliers qui protestaient contre la fin du glyphosate et contre le projet d'accord de libre-échange UE/Mercosur.

"J'ai vu des gens qui étaient à 500 mètres pour me siffler. Ils étaient très minoritaires. J'ai cassé les parcours et les codes pour aller au devant d'eux, et ils se sont arrêtés de siffler. On s'est expliqué, je crois qu'ils ont compris", a déclaré le président à la presse. 

Le président a fendu la foule pour aller tancer les siffleurs, "10 zigues" selon lui: "Je vous engueule parce que j'aime pas qu'on me siffle derrière; mais après je viens vous voir et on s'explique". Avant de leur assurer calmement que "personne ne sera laissé sans solution".

Il a aussi répondu à des éleveurs qui l'interpellaient sur le plan loup annoncé lundi par le gouvernement, qui a mécontenté aussi bien les agriculteurs que les défenseurs de l'environnement: "si vous voulez me faire dire qu'on supprimera les loups, je ne le dirai pas. Si vous voulez l'engagement qu'on renforcera les moyens de protection ou qu'on sortira les loups de ces bassins je m'y engage".

- "Regardez moi bien dans les yeux" -

Face à un agriculteur, déguisé en vache, qui se plaint de "la grande distribution" qui "se moque" des paysans, le président réplique: "regardez moi bien dans les yeux, il y aura des contrôles et des résultats concrets". "Vous verrez des sanctions fortes sur ce sujet des négociations  commerciales", promet-il.

Puis il embraye directement sur l'Europe: "pour la prochaine Politique agricole commune (PAC), je veux un mécanisme de garantie de prix minimum pour les éleveurs européens. Si on ne fait pas attention, on ne pourra plus choisir, ce sera le marché du prix qui aura décidé pour nous", déclare-t-il avant de rencontrer le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan.

Les agriculteurs français s'inquiètent en effet beaucoup de l'avenir de la PAC, dont la France est l'un des principaux bénéficiaires, après le départ du Royaume-Uni. Vendredi à Bruxelles, les dirigeants européens ont fait un constat de leurs divisions sur ce sujet. 

La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, qui redoutait vendredi de voir la France baisser la garde à Bruxelles, a finalement salué samedi la "prise de position très ferme" du président français devant les autres chefs d'Etat européens sur le budget de la PAC.

M. Macron "a vraiment dit et affirmé que pour les priorités nouvelles, il fallait des ressources nouvelles. Il a aussi dit qu'il y avait accord du président de la Commission européenne Juncker sur cette approche-là", a-t-elle relevé.

Après avoir déjeuné avec 18 éleveurs de différentes régions, le président a repris ses déambulations dans le salon.

Sur son chemin, les interpellations  n'ont pas concerné que l'agriculture. Après avoir rappelé à un cheminot, inquiet de la réforme de la SNCF à venir, que les agriculteurs n'avaient eux pas de statut, il a assuré à l'association des victimes de Lactalis qu'il y aurait des "sanctions financières" si la justice confirmait que des distributeurs avaient continué à vendre du lait infantile contaminé après les rappels officiels.

Plus tôt, une quinzaine de militants vegan avaient aussi brièvement manifesté, avant d'être expulsés manu militari.

Pour déminer le terrain devant l'angoisse du monde rural, le président avait déjà expliqué jeudi à 700 jeunes agriculteurs reçus à l'Elysée qu'il voulait réorganiser l'agriculture en "filières" pour tenter de garantir sa rentabilité, tout en la sortant de sa dépendance aux fonds publics européens.

Il avait aussi laissé entrevoir le lancement d'un système de "préretraites agricoles avec une sortie progressive de l'activité", afin de permettre à un jeune de prendre la suite de ses parents.

"Ce que je crains le plus (...) c'est ceux qui n'ont même plus l'énergie de protester", a dit le président à la presse qui l'interrogeait sur l'ambiance du salon.

 
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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 06:45
Emmanuel Macron opposé à tout durcissement de la loi Evin sur les boissons alcoolisées

ALCOOL « Je crois beaucoup à la formule de Pompidou : n’emmerdez pas les Français », a indiqué le chef de l’Etat à des journalistes…

Emmanuel Macron lors d'un discours.

Emmanuel Macron, qui confie « boire du vin le midi et le soir », a annoncé ce jeudi que tant qu’il sera président, il n’y aurait pas « d’amendement pour durcir la loi Evin » restreignant la publicité pour les boissons alcoolisées.

« Je crois beaucoup à la formule de (Georges) Pompidou : n’emmerdez pas les Français », a indiqué le chef de l’Etat à des journalistes de la presse régionale en marge d’une rencontre avec des agriculteurs.

« Il y a un fléau de santé publique (…) avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin »

« Il y a un fléau de santé publique quand la jeunesse se saoule à vitesse accélérée avec des alcools forts ou de la bière, mais ce n’est pas avec le vin », a ajouté Emmanuel Macron, qui inaugurera samedi le Salon de l’agriculture. « Tant que je serai président, il n’y aura pas d’amendement pour durcir la loi Evin », assure-t-il.

>> A lire aussi : «La loi Evin n'est pas respectée parce qu'il y a peu de contrôles»

Emmanuel Macron a également répondu aux critiques de Laurent Wauquiez l’accusant de mépriser la province : « Je suis né à Amiens et l’autre partie de ma famille était des Hautes-Pyrénées. Je suis très à l’aise dans cette France ». « Je suis un provincial, je suis monté à Paris à 16 ans. Je ne considère pas qu’il y aurait une France des villes et une France des champs, même s’il y a un rapport au temps qui n’est peut-être pas le même », a glissé Emmanuel Macron.

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24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 06:40
Prise en charge, éducation, rumeurs sur Internet... Le plan gouvernemental de prévention de la radicalisation a été présenté

POLITIQUE Edouard Philippe a présenté, ce vendredi à Lille, un nouveau plan de lutte contre la radicalisation…

 

Le Premier ministre Edouard Philippe, à la préfecture de Lille, le 23 février 2018.
Le Premier ministre Edouard Philippe, à la préfecture de Lille, le 23 février 2018. — G. Durand / 20 Minutes

Depuis 2014, il s’agit du cinquième plan de lutte contre la radicalisation. Le Premier ministre, Edouard Philippe a présidé, ce vendredi, un Comité Interministériel de la Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation (CIPDR), réunissant plusieurs ministres à la préfecture de Lille. Plusieurs mesures ont été annoncées.

L’Education nationale. « De plus en plus d’enfants fréquentent des établissements d’enseignement privé hors contrat, a souligné Edouard Philippe dans son discours. Une équipe d’inspecteurs dédiés sera chargée de surveiller cet enseignement pour éviter les dérives. »

>> A lire aussi : Vers un renforcement du contrôles des écoles hors contrat et instruction à domicile

Les rumeurs sur Internet. « Il faut mobiliser les acteurs de la société civile pour développer le contre discours », a précisé le Premier ministre, mais aussi « pouvoir retirer les contenus illicites sur les réseaux sociaux en une heure » grâce à la mise en place d’outils automatiques d’identification.

La prise en charge des revenants. Selon les chiffres officiels, 68 mineurs sont rentrés en France après un séjour au Levant (Irak et Syrie). « La majorité a moins de 13 ans et un quart moins de 8 ans, a noté Edouard Philippe. Ces enfants doivent avoir une prise en charge au long cours ». Une circulaire doit être signée pour déterminer les modalités d’accueil.

Dans les prisons. Trois nouveaux quartiers pour évaluer la radicalisation doivent voir le jour. « Pendant quatre mois, les surveillants spécialement formés pourront évaluer la dangerosité de certains détenus dans ces quartiers », a expliqué Nicole Belloubet, la Garde des Sceaux. Par ailleurs, de nouveaux quartiers étanches, c'est-à-dire sans contact avec les autres détenus, vont être mis en place dans 78 établissements (1.500 places dont 450 disponibles avant la fin 2018) pour permettre une ventilation des détenus radicalisés.

Centre de réinsertion. Trois centres de prise en charge individualisée pour personnes radicalisées ou en voie de radicalisation, placées sous main de justice doivent être expérimentés à Marseille, Lyon et Lille, sur le modèle d'un dispositif déjà mis en place en Île-de-France. Contactée par 20 Minutes pour avoir des précisions sur ce dispositif, la préfecture du Nord a avoué ne pas disposer d'autres éléments.

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23 février 2018 5 23 /02 /février /2018 07:10
Trente ans du JT de Jean-Pierre Pernaut: «Son journal est bien plus positif que celui de 20 heures»

 

Le présentateur du journal de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut
Le présentateur du journal de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut — BUREAU233/TF1
  • Jean-Pierre Pernaut est la tête du JT de «13 Heures» de TF1 depuis le 22 février 1988, soit trente ans tout pile.
  • Nous avons demandé à nos internautes pourquoi ils aiment tant ce journal télévisé.
  • Ils apprécient bien sûr les reportages dans les régions de France, marque de fabrique du journal, mais également la personnalité de Jean-Pierre Pernaut.
  • Il apparaît comme un homme sympathique, proche de son public et qui ose dire les choses.

Il rassemble tous les jours plus de 5 millions de téléspectateurs et parfois jusqu’à près de 7 millions. Le JT de « 13 Heures » de TF1 est une institution et le doit sans doute beaucoup à Jean-Pierre Pernaut. A 67 ans (il aura 68 ans le 8 avril si vous voulez lui envoyer vos vœux), le journaliste a célébré ce jeudi ses 30 ans à la présentation du journal de la mi-journée.

>> A lire aussi : VIDEO. Trente ans du JT de Jean-Pierre Pernaut: «Le secret de la longévité du "13 Heures", c’est de savoir ne jamais rien changer»

Trente ans d’information, mais également trente ans d’amour de son public. Parce qu’ils l’aiment leur JPP, les téléspectateurs de TF1. Ou plutôt les téléspectatrices, car, à quelques exceptions près, ce ne sont que des femmes qui ont répondu à notre appel sur la page Facebook de 20 Minutes. Et si Alain, un homme, donc, y est allé de son commentaire, c’est pour rappeler à quel point sa grand-mère était fière de déclarer « c’est le frère de mon docteur ».

« Des activités anciennes méconnues »

Nos internautes sont unanimes, ce sont les reportages sur les régions de France font le succès du journal. « C’est le seul JT qui parle de la France et des Français, et pas seulement des politicards qui n’en ont rien à faire de nous », déclare sans concession Corinne. « On découvre des endroits de France et des activités anciennes méconnues, ajoute Nathalie.

Une marque de fabrique maintes fois caricaturée par les « Guignols ».

Mais ce serait oublier que pour ses téléspectateurs, « ça fait du bien de ne pas entendre parler que de guerre », précise Nathalie. « Son journal est bien plus positif que celui de "20 Heures" », note Sandrine, tandis qu’Odile le qualifie de « bulle d’air ». La personnalité de Jean-Pierre Pernaut est également appréciée du public. « C’est un présentateur naturel et humain. Il est simple, sympathique. On a l’impression que c’est un copain [de longue date maintenant] qui présente le journal », détaille Yvanne. Rose se souvient de son hommage à un journaliste de la rédaction décédé d’un cancer : « Ça prouve son grand cœur et ses valeurs. »

 

Dernière qualité appréciée des téléspectateurs, le franc-parler de Jean-Pierre Pernaut. « Il ose dire ce que bien des gens pensent tout bas », affirme Chantal. Sa sortie assumée sur les migrants valut tout de même à TF1 un rappel à l’ordre du CSA. « Il est irremplaçable, conclut Jeannine. Bien des jeunes journalistes pourraient prendre exemple sur lui. » On prend note.

 

« Jean-Pierre, le penalty, c’était moi »

Bruno Cauwet était au pensionnaire avec Jean-Pierre Pernaut dans les années 1960. « Nous étions à la Cité Scolaire à Amiens, qui s’appelle désormais le lycée Louis-Thuillier. Nous étions au même niveau, mais n’avons jamais été dans la même classe. Je pense qu’il se souvient de moi. Surtout pour une certaine partie de foot de l’étude 12 contre l’étude 13. Il jouait arrière et moi avant. J’ai simulé une faute et il y a eu penalty contre lui. Il était très en colère contre moi. Je ne me suis jamais excusé face à lui, mais je suis certain qu’il appréciera mon repentir. Nous ne nous sommes jamais recroisés. Je l’ai vu une fois par hasard au Salon de l’auto à Paris, mais il était entouré de tellement de gens que je n’ai pas osé le déranger. Je suis à la retraite maintenant, du coup je regarde son journal tous les jours. Il a très bien vieilli. »

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 12:03
Pécresse, Sarkozy, Juppé... Comment ils ripostent aux attaques de Laurent Wauquiez

Les propos tenus par le patron des Républiques révélés dans l'émission "Quotidien" ont provoqué des remous au sein de la classe politique. Et notamment dans le parti présidé par Laurent Wauquiez.

La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, le 30 janvier 2018 à Paris.
La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, le 30 janvier 2018 à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP)

Les propos tenus par Laurent Wauquiez devant des étudiants de Lyon continuent de faire un tollé. Depuis que l'émission "Quotidien" a révélé des enregistrements du cours donné à des étudiants lyonnais par le chef de file des Républicains, la classe politique réagit. Et les personnes mises en cause, notamment au sein de LR, continuent de répondre au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, jeudi 22 février. Franceinfo détaille leurs ripostes.

>> Tout ce que Laurent Wauquiez a dit aux étudiants de l'EM Lyon

Valérie Pécresse

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "Le nombre de conneries qu'elle peut faire", a-t-il lancé, étonné d'apprendre qu'une élève sortie de prépas littéraires avait passé les concours pour les écoles de commerce. Un parcours rendu possible grâce à  une initiative prise par Valérie Pécresse lorsqu'elle était ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ce que répond Valérie Pécresse. Longtemps silencieuse, la présidente de la région Ile-de-France n'a réagi que jeudi au micro de RTL. Et elle n'a pas retenu ses coups. "Consternée" par les propos du président de sa formation qui "divisent et affaiblissent la droite", Valérie Pécresse a défendu une réforme dont elle s'est dite "fière", considérant qu'il s'agissait d'un "marqueur fort" du quinquennat Sarkozy. Avant d'attaquer directement Laurent Wauquiez sur son bilan de ministre.

J'aimerais bien moi aussi faire de l'humour sur les réformes faites par Laurent Wauquiez au gouvernement. Mais malheureusement, j'ai bien cherché, je n'en ai pas trouvé !Valérie Pécressesur RTL

A la "droite des décibels" menée selon elle par Laurent Wauquiez, elle a opposé celle "de la crédibilité" qu'elle incarnerait par son courant Soyons Libres !.

Alain Juppé

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "A Bordeaux, il a fait des miracles (...) mais il a fait exploser les impôts et il a fait exploser la dépense publique, et il a fait exploser l'endettement", a-t-il jugé.

Ce que répond Alain Juppé. Le maire de Bordeaux, qui avait annoncé en janvier sa volonté de "prendre du recul" des Républicains, n'a pas réagi publiquement aux accusations de Laurent Wauquiez. Mais selon Le Parisien, son sang n'a fait qu'un tour lorsqu'il a découvert les propos du président de LR. "Mais quel con !", aurait-il lâché, selon des propos rapportés par le quotidien.

"Il y a des moments où partir, c’est déserter. Et il y a des moments où rester, c’est cautionner", a de son côté tweeté Gilles Boyer, proche parmi les proches de l'ancien candidat à la primaire de la droite. Quant à Virginie Calmels, numéro 2 de Laurent Wauquiez au sein du parti et première adjointe du maire de Bordeaux, elle a publié une maxime sur le réseau social qui en dit long sur son état d'esprit.

 

Nicolas Sarkozy

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "[Nicolas Sarkozy] contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos", a affirmé le président des Républicains. Des propos qu'il a indiqué regretter sur BFMTV, ajoutant avoir "présenté [ses] excuses" à Nicolas Sarkozy.

Ce que répond Nicolas Sarkozy. L'entourage de l'ancien chef de l'Etat a "formellement" démenti le récit de Laurent Wauquiez, évoquant une "grotesque histoire". Ses proches ont également assuré que Nicolas Sarkozy avait "pris note" des excuses formulées par le patron de LR. Mais selon Le Canard enchaîné, Nicolas Sarkozy a été bien plus virulent. "Je l'ai pulvérisé. Il m'a présenté ses excuses, il était piteux. Ensuite, je ne l'ai pas laissé en placer une", aurait-il indiqué à ses proches.

Beaucoup de monde me disait que tu n'étais qu'une grosse merde. Aujourd'hui, je n'ai d'autre choix que de penser comme eux.Nicolas Sarkozyselon "Le Canard enchaîné"

"Il paraît que tu as des ambitions présidentielles. Si j'étais toi, je trouverais un autre métier", aurait encore dit l'ex-président selon l'hebdomadaire.

Emmanuel Macron

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Il a notamment accusé le chef de l'Etat d'avoir copié son style : "Le président de la République actuel, Macron, lui pour faire cool, il fait comme moi. Il se met en chemise. Bras de chemise. Jamais un président ne s'était mis en bras de chemise." Laurent Wauquiez a également accusé Emmanuel Macron d'avoir mis en place un cabinet noir pour nuire à François Fillon pendant la campagne présidentielle.

Ce que répond Emmanuel Macron. En marge d'un déplacement aux Mureaux (Yvelines), un journaliste a demandé au chef de l'Etat s'il souhaitait faire un commentaire. "Il n'est pas inspirant. Moi, je travaille. J'ai autre chose à faire", a répliqué le président.

 

Gérald Darmanin

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Gérald Darmanin ? "C'est du Cahuzac puissance 10, a jugé le patron des Républicains, évoquant ses récentes affaires judiciaires. Il sait très bien ce qu'il a fait. (...) Je ne lui promets pas un grand destin."

Ce que répond Gérald Darmanin. "J’ai l’impression que Laurent Wauquiez est tombé du côté obscur de la Force", a-t-il déclaré lundi sur BFMTV. "Personnellement, je n'ai pas de ressentiment contre Laurent Wauquiez", a-t-il poursuivi avant d'ajouter : "J'ai du mal à comprendre comment on peut être le chef de l'opposition avec une telle indignité."

François de Rugy

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Le président des Républicains s'en est vivement pris aux députés, évoquant l'inutilité de l'Assemblée nationale. "Vous avez vu les guignols d'En Marche, là ? (...) Il n'y a aucun équilibre des pouvoirs en France. Donc il y a une dictature totale en France. L'alignement entre l'exécutif et le législatif, c'est une vaste foutaise !"

Ce que répond François de Rugy. Le président de l'Assemblée nationale dénonce un "délire contre la démocratie". "C'est insultant pour les députés, bien sûr, explique-t-il. Mais ce qui est plus grave, c'est que c'est insultant pour notre République. Je ne parle même pas des vraies victimes des vraies régimes totalitaires qui, eux, doivent frémir en entendant des propos aussi grossiers." Et d'ajouter : "C'est inadmissible, insupportable, pour les députés, de subir des attaques de la sorte de la part de gens qui ont exercé le mandat de député." François de Rugy a demandé à Laurent Wauquiez de "s'excuser devant les Français".

Le Medef

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Les organisations patronales accros aux subventions ? "Les plus catastrophiques, c'est le Medef et c'est la CGPME. (...) Eux ils en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent", a-t-il lâché.

Ce que répond le Medef d'Auvergne-Rhône-Alpes. "Je suis surpris et désolé par ces propos, car c'est un amalgame entre deux situations que Laurent Wauquiez a confondues", a réagi Patrick Martin dans le JDD. "Le Medef Auvergne-Rhône-Alpes ne touche pas un euro de la part de la région, a-t-il affirmé. Tout est scrupuleusement réglementé, à commencer par le financement : l'argent est parfaitement tracé, tout est contrôlé."

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 10:42
Pécresse, Sarkozy, Juppé... Comment ils ripostent aux attaques de Laurent Wauquiez

Les propos tenus par le patron des Républiques révélés dans l'émission "Quotidien" ont provoqué des remous au sein de la classe politique. Et notamment dans le parti présidé par Laurent Wauquiez.

 

Les propos tenus par Laurent Wauquiez devant des étudiants de Lyon continuent de faire un tollé. Depuis que l'émission "Quotidien" a révélé des enregistrements du cours donné à des étudiants lyonnais par le chef de file des Républicains, la classe politique réagit. Et les personnes mises en cause, notamment au sein de LR, continuent de répondre au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, jeudi 22 février. Franceinfo détaille leurs ripostes.

>> Tout ce que Laurent Wauquiez a dit aux étudiants de l'EM Lyon

Valérie Pécresse

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "Le nombre de conneries qu'elle peut faire", a-t-il lancé, étonné d'apprendre qu'une élève sortie de prépas littéraires avait passé les concours pour les écoles de commerce. Un parcours rendu possible grâce à  une initiative prise par Valérie Pécresse lorsqu'elle était ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Ce que répond Valérie Pécresse. Longtemps silencieuse, la présidente de la région Ile-de-France n'a réagi que jeudi au micro de RTL. Et elle n'a pas retenu ses coups. "Consternée" par les propos du président de sa formation qui "divisent et affaiblissent la droite", Valérie Pécresse a défendu une réforme dont elle s'est dite "fière", considérant qu'il s'agissait d'un "marqueur fort" du quinquennat Sarkozy. Avant d'attaquer directement Laurent Wauquiez sur son bilan de ministre.

J'aimerais bien moi aussi faire de l'humour sur les réformes faites par Laurent Wauquiez au gouvernement. Mais malheureusement, j'ai bien cherché, je n'en ai pas trouvé !Valérie Pécressesur RTL

A la "droite des décibels" menée selon elle par Laurent Wauquiez, elle a opposé celle "de la crédibilité" qu'elle incarnerait par son courant Soyons Libres !.

Alain Juppé

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "A Bordeaux, il a fait des miracles (...) mais il a fait exploser les impôts et il a fait exploser la dépense publique, et il a fait exploser l'endettement", a-t-il jugé.

Ce que répond Alain Juppé. Le maire de Bordeaux, qui avait annoncé en janvier sa volonté de "prendre du recul" des Républicains, n'a pas réagi publiquement aux accusations de Laurent Wauquiez. Mais selon Le Parisien, son sang n'a fait qu'un tour lorsqu'il a découvert les propos du président de LR. "Mais quel con !", aurait-il lâché, selon des propos rapportés par le quotidien.

"Il y a des moments où partir, c’est déserter. Et il y a des moments où rester, c’est cautionner", a de son côté tweeté Gilles Boyer, proche parmi les proches de l'ancien candidat à la primaire de la droite. Quant à Virginie Calmels, numéro 2 de Laurent Wauquiez au sein du parti et première adjointe du maire de Bordeaux, elle a publié une maxime sur le réseau social qui en dit long sur son état d'esprit.

Nicolas Sarkozy

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. "[Nicolas Sarkozy] contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos", a affirmé le président des Républicains. Des propos qu'il a indiqué regretter sur BFMTV, ajoutant avoir "présenté [ses] excuses" à Nicolas Sarkozy.

Ce que répond Nicolas Sarkozy. L'entourage de l'ancien chef de l'Etat a "formellement" démenti le récit de Laurent Wauquiez, évoquant une "grotesque histoire". Ses proches ont également assuré que Nicolas Sarkozy avait "pris note" des excuses formulées par le patron de LR. Mais selon Le Canard enchaîné, Nicolas Sarkozy a été bien plus virulent. "Je l'ai pulvérisé. Il m'a présenté ses excuses, il était piteux. Ensuite, je ne l'ai pas laissé en placer une", aurait-il indiqué à ses proches.

Beaucoup de monde me disait que tu n'étais qu'une grosse merde. Aujourd'hui, je n'ai d'autre choix que de penser comme eux.Nicolas Sarkozyselon "Le Canard enchaîné"

"Il paraît que tu as des ambitions présidentielles. Si j'étais toi, je trouverais un autre métier", aurait encore dit l'ex-président selon l'hebdomadaire.

Emmanuel Macron

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Il a notamment accusé le chef de l'Etat d'avoir copié son style : "Le président de la République actuel, Macron, lui pour faire cool, il fait comme moi. Il se met en chemise. Bras de chemise. Jamais un président ne s'était mis en bras de chemise." Laurent Wauquiez a également accusé Emmanuel Macron d'avoir mis en place un cabinet noir pour nuire à François Fillon pendant la campagne présidentielle.

Ce que répond Emmanuel Macron. En marge d'un déplacement aux Mureaux (Yvelines), un journaliste a demandé au chef de l'Etat s'il souhaitait faire un commentaire. "Il n'est pas inspirant. Moi, je travaille. J'ai autre chose à faire", a répliqué le président.

Le Medef

Ce qu'a dit Laurent Wauquiez. Les organisations patronales accros aux subventions ? "Les plus catastrophiques, c'est le Medef et c'est la CGPME. (...) Eux ils en ont rien à foutre de savoir si on augmente les cotisations sur les entreprises, si on augmente le truc. La seule chose qu'ils veulent, c'est encaisser l'argent", a-t-il lâché.

Ce que répond le Medef d'Auvergne-Rhône-Alpes. "Je suis surpris et désolé par ces propos, car c'est un amalgame entre deux situations que Laurent Wauquiez a confondues", a réagi Patrick Martin dans le JDD. "Le Medef Auvergne-Rhône-Alpes ne touche pas un euro de la part de la région, a-t-il affirmé. Tout est scrupuleusement réglementé, à commencer par le financement : l'argent est parfaitement tracé, tout est contrôlé."

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  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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