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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 19:13
Marine Le Pen à la conquête d'électeurs trouvant qu'"on est mal barrés" avec Macron
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Marine Le Pen à Saint-Ebremond-de-Bonfosse le 9 février 2019
Marine Le Pen à Saint-Ebremond-de-Bonfosse le 9 février 2019
 
"On est mal barrés" avec Emmanuel Macron, lâche Nicole Dupont devant un PMU dans la Manche, où Marine Le Pen tient meeting samedi. Sur ces terres touchées par la désertification, la cheffe du RN espère récolter des voix pour les européennes. Mais certains y jugent son parti "pas crédible".

 

 

"C'est le bordel" et l'ancienne candidate à la présidentielle doit "remettre de l'ordre dans tout ça", estime Nicole Dupont, auxiliaire de vie à domicile de 50 ans, qui a mis un "gilet jaune" sous son pare-brise et voit tous les jours "la misère".

 

 

Emmanuel Macron, "il ne veut rien entendre. Le mieux, c'est qu'il parte", ajoute cette habitante de Saint-Martin-de-Bonfossé, qui a voté pour François Fillon (LR) au premier tour, puis pour la candidate RN à la présidentielle, mais qui n'a "pas le temps" d'aller au meeting dans la commune voisine de Saint-Ebremont-de-Bonfossé.

 

 

Loin des bastions du Nord et du Sud du pays, la Manche fait partie des terres de conquête du RN, où Marine Le Pen souhaite engranger des voix aux prochaines élections, européennes comme municipales. 

 

 

A la présidentielle, elle est arrivée à la 3e place seulement dans la Manche, derrière Emmanuel Macron et François Fillon.

 

 

"Ce sont des terres de mission, touchées par la désertification, et où les +gilets jaunes+ ont suscité une certaine mobilisation", note le sociologue Sylvain Crépon. "Pour dépasser l'étiage de 34% de voix à la présidentielle, rien ne doit être négligé. Même si ces départements ne sont pas dynamiques pour elle", ajoute le politologue Jean-Yves Camus.

 

 

Samedi prochain, Marine Le Pen tiendra encore un meeting dans l'Ouest, dans le Maine-et-Loire, où François Fillon était arrivé en 2e position au premier tour. Elle y viendra avec une recrue issue de LR, l'ancien député de Gironde Jean-Paul Garraud.

 

 

- "Tensions" -

 

 

Patrick B., 54 ans, ouvrier qualifié, est venu au PMU de Canisy prendre des paris hippiques. Cet ouvrier qualifié ne juge "pas le RN crédible sur l'Europe". 

 

 

Il habite tout près de la salle polyvalente de Saint-Ebremont, 700 habitants, et viendra peut-être "en curieux". Mais il revotera pour Emmanuel Macron qui a permis de "changer, et de sortir du clivage droite-gauche", même s'il est "d'accord avec plusieurs des revendications des +gilets jaunes+".

 

 

Au bar-PMU de Canisy, le seul à plusieurs kilomètres à la ronde, les deux tenancières ne veulent pas parler politique car "ça crée des tensions".

 

 

Dédé, la cinquantaine et le regard fuyant, n'ira pas voir Marine Le Pen. "Les politicards j'y crois plus. Ils sont tous copains pour se voter les mêmes lois et ne penser qu'à leur gueule".

 

 

Dans cette région rurale, "il y a un sentiment d'abandon, les servics publics ferment, des agriculteurs sont en difficulté. Il y a des suppressions de lignes de train. Et des implantations de migrants sont faites de manière autoritaire", dénonce le délégué du RN dans la Manche, Jean-Jacques Noël.

 

 

La Manche n'est pourtant pas une terre d'immigration, mais pour cette retraitée qui sort de la boulangerie, "il y a trop d'étrangers. Quand on traverse les trottoirs, on n'entend plus un mot de français. Je ne suis plus chez moi".

 

 

"Il y a assez de misère en France sans en ramener", renchérit Dylan, 23 ans, venu avec deux autres jeunes faire une pause. Marine Le Pen, "ça m'intéresse bien, il faut prendre les idées de partout". 

 

 

Ils sont très virulents contre Emmanuel Macron. "Mettre un banquier à la tête du gouvernement, c'est comme confier sa cave à un ivrogne", dénonce Dylan.

 

 

Devant la salle polyvalente, quelques dizaines de manifestants de gauche sont venus clamer leur opposition au RN, "le pire ennemi des travailleurs".

 

 

"Air Haine. Une balle dans le front", peut-on aussi lire tagué sur le mur extérieur de la même salle, que le RN a recouvert pour partie d'affiches.

 

 
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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 18:45

Mr et Mme Richard Zuwala

Mr et Mme Jean-Michel Zuwala

Leurs enfants et petits-enfants

 

Profondément touchés des marques de sympathie que vous leur avez témoignées lors du décès de,

                      Hélène Zuwala

 

vous remercient très sincèrement d'avoir pris part à leur peine.

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:29
Climat : l’exécutif français vit-il sur la même planète que nous ?
French President Emmanuel Macron looks on after he delivered a speech after attending a meeting dubbed 'The presentation of the strategy for ecology transition', at the Elysee Palace in Paris, on November 27, 2018. - Macron sought to take the heat out of mass anti-government protests over taxes, saying he had heard the anger but would not change course. (Photo by Ian LANGSDON / POOL / AFP)
Emmanuel Macron. (Photo by Ian LANGSDON / POOL / AFP) (IAN LANGSDON / AFP)

OPINION. La France réduit officiellement ses ambitions en matière de lutte contre le réchauffement, ignorant grossièrement une colère que l’on sent partout monter.

 

On se demande parfois si les membres du gouvernement vivent bien sur la même planète que nous. Evidemment, on les sait très occupés : ils ont des cascades de réunions à honorer, des déplacements à faire, des interlocuteurs à rencontrer, des desiderata à supporter et des interviews à donner. Mais il faudrait quand même que quelqu’un, quelque part, leur suggère d’« ouvrir le poste », comme disaient nos grands-parents.

Mais oui, allumer la radio ou la télévision, ouvrir les journaux, aller musarder un brin sur les réseaux sociaux serait une heureuse initiative car, franchement, il se passe pas mal de choses ces derniers temps, et pas seulement du côté des « gilets jaunes ».

Ainsi, à l’heure où nous écrivons ces lignes, quelque 2,17 millions d’internautes ont déjà signé la pétition pour l’Affaire du siècle. Cette campagne destinée à porter plainte contre l’Etat français pour inaction climatique est celle qui, dans l’histoire du Net français, a rassemblé le plus de voix, toutes causes confondues. Ce n’est pas rien.

Facteur 4

Un certain François de Rugy qui est, paraît-il, ministre chargé de la Transition écologique dans l’actuel gouvernement, a même déclaré au « Parisien » qu’il était « agréablement surpris » du succès de cette pétition. On aimerait en dire autant de lui. Le ministre a aussitôt balayé d’un revers de main cette action :

« Ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas à des juges de forcer le gouvernement à prendre une loi, ce n’est pas le sens de nos institutions. »

Comme il a raison ! C’est effectivement aux membres de l’exécutif de faire le travail pour lequel ils ont été nommés. Par exemple, dans le cas de François de Rugy, de faire respecter par la France les objectifs que la France elle-même s’est fixés en matière de climat.

L’un de ces objectifs était de réduire par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050 (par rapport à 1990). On dit « était », parce que cet objectif est officiellement tombé à l’eau.

C’est notre confrère « Libération » qui l’a révélé : dans son projet de loi énergie, le gouvernement va remplacer le « facteur 4 », c’est-à-dire la réduction par quatre de nos émissions décrétée en 2005 (oui, il y a presque quinze ans), par un objectif de « neutralité carbone ».

Neutralité carbone

La neutralité carbone est un noble objectif en soi – il s’agit de construire une société qui n’émettrait pas plus de gaz à effet de serre que sa capacité à en absorber. Mais c’est la mise en œuvre qui pèche. Capturer et stocker les gaz à effet de serre, cela passe par la plantation d’arbres – et il ne semble pas que la France aille tellement dans ce sens. Et autrement, c’est un projet industriel qui, sans même se demander s’il est souhaitable, n’est absolument pas au point.

Pour être clair, le gouvernement est comme cette personne qui, en plein régime, jure qu’elle va continuer à s’empiffrer de sucreries, tout en promettant de faire six fois plus de jogging. Il y a de grandes chances pour que son diététicien hoche la tête d’un air sévère.

Cette fois, ce ne sont pas les diététiciens qui sont consternés, mais nos enfants. Voilà plusieurs mois que les collégiens et lycéens font grève tous les vendredis un peu partout dans le monde pour protester contre l’incurie des élus face au dérèglement du climat. Le 15 mars prochain devrait avoir lieu la grande marche des ados du monde entier pour ce motif. Est-ce trop demander au gouvernement français que d’essayer de ne pas les décevoir ?

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:23
Grand débat national: Comment seront organisées les conférences de citoyens tirés au sort?

CONSULTATION Des citoyens tirés au sort vont être contactés par téléphone et invités à des conférences régionales dans le cadre du «grand débat national»

 
Emmanuel Macron lors d'un débat organisé à Etang-sur-Arroux, le 7 février 2019.
Emmanuel Macron lors d'un débat organisé à Etang-sur-Arroux, le 7 février 2019. — Liewig Christian-POOL/SIPA
  • Dans le cadre du « grand débat national », le gouvernement veut organiser des conférences dans chacune des 18 régions de France.
  • Ces assemblées réuniront cent Français tirés au sort par téléphone, qui devront être représentatifs de la population française.
  • Une 19e conférence réunira exclusivement des jeunes de 16 à 25 ans, une partie de la population que l’exécutif peine à mobiliser à ce stade.

Comment mobiliser les Français pendant les deux mois du « grand débat national » ? L’exécutif a décidé d’avoir recours au tirage au sort, selon des modalités détaillées jeudi par Emmanuelle Wargon, la secrétaire d’Etat chargée d’animer la consultation, avec Sébastien Lecornu. Mais comment les Français seront-ils tirés au sort et à quoi serviront ces conférences ? 20 Minutes fait le point.

De quoi s’agit-il ?

Le gouvernement a baptisé cela les « conférences citoyennes régionales ». Il compte réunir 100 citoyens tirés au sort dans chacune des 18 régions françaises. Une 19e conférence, « transversale », rassemblera « uniquement des jeunes », a détaillé jeudi Emmanuelle Wargon sur RTL.

Ces propositions faisaient déjà partie des préconisations de la Commission nationale du débat public (CNDP), initialement chargée de préparer le « grand débat » (dans son rapport, page 19). Edouard Philippe avait annoncé début janvier que l’exécutif retenait cette proposition. Mais le déroulé précis est encore flou, le Premier ministre ayant seulement précisé que les participants pourront « donner leur avis sur ce qu’ils ont entendu » durant la consultation nationale.

Comment serez-vous tiré(e) au sort ?

Emmanuelle Wargon a indiqué jeudi que les Français seront tirés au sort à partir des bases de données des numéros de téléphone, et non des listes électorales. Les « garants » du « grand débat » préconisent cette option selon la ministre, tout comme la CNDP. Contactée le 15 janvier dernier par 20 Minutes, la commission expliquait que cela permet de « mobiliser des profils variés, au-delà du corps électoral ».

Concrètement, une entreprise privée mandatée par l’Etat va téléphoner aux Français, en tirant au sort des numéros de lignes fixes et mobiles, pour les inviter à participer à ces conférences, sur la base du volontariat. Cette mission pourrait être confiée à la société de sondages Harris Interactive, selon Le Parisien.

L’entourage d’Emmanuelle Wargon a indiqué au quotidien que c’est un logiciel qui composera aléatoirement des numéros de téléphone, commençant par 01, 02, 03 et ainsi de suite jusqu’à 09. Même si vous êtes inscrit sur liste rouge, ou Bloctel, vous pourrez donc recevoir ce coup de fil. Si une personne décroche, elle sera invitée à décliner son identité et à participer à la conférence. « Pour qu’il y ait 100 personnes dans une salle le jour J, il faut passer 5.000 appels », estimait la CNDP auprès de 20 Minutes en janvier.. 

Le hasard seul ne déterminera pas la composition du public. Les garants souhaitent que ces panels de 100 Français soient le plus représentatifs possible de la population. Mais comment ? « On ne pourra pas être totalement représentatif mais on vise la plus grande diversité. Par exemple, si les 60 premiers qui acceptent sont plutôt âgés, on ciblera surtout des plus jeunes pour les 40 restants », explique l’un d’eux, Pascal Perrineau, au Parisien. « Un quota de jeunes (de 16 à 25 ans), proportionnel à leur poids dans la population », sera garanti, complète le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, dans le même quotidien.

Quand auront lieu ces « conférences » ?

L’exécutif vise la deuxième quinzaine de mars. Les conférences auront lieu entre un vendredi soir et un samedi soir, afin de permettre aux Français qui travaillent de se libérer.

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:13
Rétablir l'ISF ? "Il ne fallait pas l'enlever, surtout", estime François Hollande
Rétablir l'ISF ? "Il ne fallait pas l'enlever, surtout", estime François Hollande
François Hollande à Blois, le 14 octobre 2018.
 

Ce n'est pas la première fois que François Hollande dénonce la suppression de l'ISF par Emmanuel Macron.

C'était l'une des raisons qui l'avaient poussé à qualifier Emmanuel Macron de "président des très riches". François Hollande a répété jeudi 8 février au micro de Quotidien que le chef de l'État avait commis une erreur en supprimant l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). L'ancien président a toutefois mis de l'eau dans son vin, estimant que son successeur était "en train de faire un effort pour éviter d'être affublé cette appellation".

Interrogé par une journaliste de l'émission Quotidien sur la pertinence d'un rétablissement de l'ISF, François Hollande s'est exclamé : "Bah, il ne fallait pas l'enlever surtout ! Donc s'il ne fallait pas l'enlever, il faut forcément le remettre." L'ancien président a également tenu a rappeler que "l'impôt sur la fortune, c'était nous qui l'avions décidé, la gauche." D'ailleurs, il a confié qu'il ne regrettait pas les mesures prises pendant son quinquennat et qui auraient pu participer à la colère des "gilets jaunes".



François Hollande est également revenu sur les propos qu'il avait tenus en avril dernier, sur le plateau de Quotidien, quand il avait déclaré qu'Emmanuel Macron était le "président des très riches". A-t-il toujours la même analyse ? "Sur les mesures qui avaient provoqué ce constat, aucune de ces mesures n'a été pour l'instant remise en cause", a répondu l'ancien chef de l'État. Il a toutefois reconnu qu'Emmanuel Macron est "en train de faire un effort pour éviter d'être affublé de cette appellation, qu'il a, à un moment, assumée."

En novembre dernier déjà, François Hollande avait dénoncé la suppression de l'ISF sur France Inter. "Ce qui marquera le début de ce quinquennat, on le sait, c'est la suppression de l'ISF (...) Tout président peut en faire le constat, on paye toujours sa première erreur et on la traîne tout au long de son mandat."
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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:07
"L'affaire du siècle": 100 signataires de la pétition climat invités à débattre avec Rugy
"L'affaire du siècle": 100 signataires de la pétition climat invités à débattre avec Rugy
Le ministre de la Transition écologique François de Rugy à Nantes, le 8 février 2019
 

 

Les 100 premiers à avoir répondu seront sélectionnés: le ministre de la Transition écologique François de Rugy a lancé vendredi un appel aux signataires de la pétition climat à venir échanger idées et propositions avec lui.

 

 

Cet appel n'est "en aucune manière" une réponse aux "carences" du gouvernement en matière climatique, ont immédiatement répondu les quatre ONG à l'origine de la pétition pour une action en justice contre l'Etat, assurant restées "déterminées à déposer leur recours en justice devant le tribunal administratif de Paris au printemps".

 

 

Dans un appel adressé sur Facebook aux plus de 2,1 millions de personnes ayant signé la pétition "l'affaire du siècle", le ministère propose une rencontre à Paris a1D70E9vec François de Rugy "pour un temps d'échange collectif qui serait l'occasion pour vous d'exprimer vos avis, idées, propositions ou initiatives pour en faire plus pour le climat".

 

 

"La proposition vous intéresse? Rendez-vous ici", poursuit le ministère en renvoyant sur une page d'inscription. "Pour des raisons pratiques (...), seules les 100 premières personnes à s'être manifestées pourront y participer."

 

 

Certains internautes se sont montrés sceptiques, ironiques voire franchement critiques. "Jamais vu un dispositif aussi idiot", disait l'un. "Encore de la com'", écrivait un autre.

 

 

Mais d'autres ont signalé leur intérêt. "Je suis un peu naïf, mais j'aimerais tant qu'ils changent de politique. Je me suis inscrit. On verra bien. Laissons leur une dernière chance...", a écrit l'un d'entre eux.

 

 

Et en fin de journée, 650 personnes s'étaient inscrites, a indiqué le ministère à l'AFP, précisant qu'il allait probablement essayer d'organiser des rencontres lors de déplacements du ministre en régions pour ceux qui ne seraient pas retenus pour Paris.

 

 

"On a le sentiment que c'est plus une tentative de récupération de cette mobilisation par le ministère que quelque chose de sérieux", a déclaré à l'AFP le directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard, s'interrogeant sur la "représentativité" de participants sélectionnés pour leur rapidité.

 

 

Greenpeace France, la Fondation Nicolas Hulot, Notre Affaire à Tous et Oxfam France ont adressé le 17 décembre une requête préalable au gouvernement, accusant l'Etat de "carence fautive" par son "action défaillante" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Les représentants de l'Etat ont deux mois pour répondre, les ONG planifiant ensuite un recours juridique devant le tribunal administratif de Paris.

 

 

François de Rugy avait proposé de les recevoir. Mais "l'enjeu climatique dépasse largement le périmètre de son ministère et concerne le gouvernement français dans son ensemble. Or à ce jour, aucune réponse ne nous a été adressée par vos services", ont-elles regretté vendredi dans une lettre ouverte au Premier ministre.

 

 

"Si une rencontre devait avoir lieu entre nos 4 organisations et le gouvernement pour lui présenter le recours soutenu par deux millions de personnes, les carences qui y sont pointées, et les politiques publiques qui permettront d'y remédier, elle doit avoir lieu avec vous", lancent-elles à Edouard Philippe, réclamant une "révolution climatique immédiate".

 

 
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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:03
Grand débat : 72% des Français sont pour un référendum d'initiative citoyenne
Grand débat : 72% des Français sont pour un référendum d'initiative citoyenne
Un manifestant brandit une pancarte en faveur du référendum d'initiative citoyenne (RIC), le 2 février à Nantes, lors d'une mobilisation de "gilets jaunes"
 

Les Français plébiscitent l'idée d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC). Cette revendication, portée par les "gilets jaunes", séduit une très large majorité de la population, selon un sondage publié jeudi 7 février. À l'inverse, le grand débat ne semble plus séduire : moins d'une personne sur trois compte y participer.

 

 

Y aura-t-il une consultation à l'issue du grand débat national ? Si la question n'est pas encore tranchée, Emmanuel Macron se donnant le temps de la réflexion, les Français penchent largement en faveur du référendum d'initiative citoyenne. Ils sont 72% à approuver la tenue d'un tel scrutin. Seuls les sympathisants de La République en marche y sont opposés à 67%, révèle une enquête Odoxa pour Challenges et BFM Business.

 

Pour les électeurs, si l'exécutif venait à organiser un référendum, celui-ci devrait balayer un large spectre de thématiques, avec le pouvoir d'achat comme priorité. Cette préoccupation devance les mesures fiscales, comme le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ou le plafonnement des niches fiscales, indique un second sondage Odoxa, publié par France Info et Le Figaro.

 

 

Quand se tiendrait ce référendum ? Pour une courte majorité de sondés (55%), l'idée de l'accoler aux élections européennes, qui se tiendront le 26 mai, est une bonne chose car cela permettrait "de tirer vite des conclusions concrètes du grand débat". À l'inverse, 44% estiment que cela s'apparenterait "à une manœuvre politique qui ferait passer au second plan les enjeux européens", précise l'enquête pour France Info.

 

 

 

 

Un grand débat qui ne fait pas recette

 

 

Le grand débat national, quant à lui, séduit de moins en moins. Moins d'un Français sur trois (27%) prévoit d'y participer. C'est 5 points de moins qu'il y a un mois. Également, seul un quart des sondés estime que le débat sera mené "de façon indépendante du pouvoir", un résultat tout de même en hausse de 4 points.

 

 
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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 08:59
Le Pen qualifie le rappel de l'ambassadeur à Rome de "faute diplomatique"
Le Pen qualifie le rappel de l'ambassadeur à Rome de "faute diplomatique"
La présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen quitte l'Elysée à l'issue d'un entretien avec Emmanuel Macron, le 6 février 2019
 

Marine Le Pen a estimé vendredi que le rappel de l'ambassadeur de France en Italie était une "faute diplomatique" démontrant qu'Emmanuel Macron était "une source de tensions et d'immaturité" en Europe.

 

 

"Cette décision est contraire aux intérêts de nos deux pays", a ajouté dans un tweet la présidente du Rassemblement national (RN), dont le parti est un allié de la Ligue italienne (extrême droite) dirigée par l'homme fort du gouvernement de la Péninsule, Matteo Salvini.

 

 

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a lui dénoncé une "folle décision" d'Emmanuel Macron dans le rappel de son ambassadeur en raison "d'attaques" sans "précédent" du gouvernement italien.

 

 

"Cet acte grave et inédit dans l'histoire de la construction de l'Union européenne porte un coup majeur à la grande amitié entre la France et l'Italie", a estimé le député de l'Essonne dans un communiqué.

 

 

La rencontre mardi à Montargis (Loiret) entre le vice-président du Conseil italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), Luigi Di Maio, avec des "gilets jaunes" "ne saurait être un motif de rétorsion diplomatique", a ajouté l'ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle, qui juge "disproportionnée" la réaction de Paris.

 

 

M. Dupont-Aignan dénonce en outre "une concordance entre la manière dont M. Macron dresse les Français les uns contre les autres et la manière dont il divise les Européens". "C'est un président malsain qui a besoin de diviser pour exister", a-t-il dit à l'AFP.

 

 

Le président des Patriotes, Florian Philippot, a lui jugé "l'indignation sélective". "On est dans un système qui s'appelle l'Union européenne où c'est l'ingérence permanente. (...)  Si on veut sortir de l'ingérence, il faut sortir de l'UE", a plaidé ce partisan d'un Frexit sur Sud Radio.

 

 

L'ancien bras droit de Marine Le Pen a rappelé "que c'est bien Emmanuel Macron qui parlait de +lèpre populiste+ quand il parlait du gouvernement italien. (...) Pour être respecté, il faut respecter les autres".

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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 19:37

Les millions d’Emmanuel Macron : y a-t-il eu magouille ?

Avant de se lancer en politique, le président de la République a travaillé un temps en tant que banquier d’affaire, notamment pour l’établissement Rothschild, qu’il a rejoint en 2008. Et de son propre aveu, il y a gagné 3 millions d’euros en six ans environ. Une somme introuvable sur sa déclaration de patrimoine, en 2014. A l’époque, il tenait un maroquin ministériel à Bercy pour François Hollande. Naturellement, la situation a soulevé plusieurs questions que ses opposants se sont empressés de saisir à l’occasion de l’élection présidentielle de 2017.

A lire aussi : Argent, logement de fonction... Les incroyables privilèges des anciens présidents

"Des gens disent : ‘il ya eu de la magouille’", a reconnu Emmanuel Macron, qui briguait encore la plus haute fonction de l’Etat à ce moment. "C’est totalement faux", a-t-il poursuivit, niant toutes les rumeurs de comptes cachés ou de paradis fiscaux. "Entre 2009 et 2014, j’ai gagné un peu plus trois millions d’euros tout cumulé. Là-dessus, j’ai payé 1,4 million d’impôts, j’en suis très heureux. Il restait 1,9 million d’euros sur ces six années. J’ai remboursé des emprunts que j’avais, pour partie : 500 000 euros. J’ai fait des travaux en particulier dans la maison de ma femme qui est sa maison de famille pour 300 000 euros j’ai fait 100 000 euros de travaux à Paris. J’avais à la fin de cette période 270 000 euros d’épargne", détaillait le président en 2017 comme le rappelle Le Journal du Dimanche

 

Ce n’est pas tout : le chef de l’Etat a eu quelques années peu économes…. "Pendant les années Rothschild, Emmanuel Macron a adapté son train de vie et il a donc pas mal dépensé", justifiait Sylvain Fort, son porte-parole, dans une interview reprise par Le Nouvel Observateur. "J’ai consommé pendant ces six années environ 700 000 euros de vie courante", a confirmé le locataire de l’Elysée expliquant qu’à l’époque, il vivait mieux que lorsqu’il a ensuite été ministre.

"Tout cela est connu de la Haute autorité de la vie publique, qui aurait transmis au parquet depuis longtemps si elle avait relevé un problème", s’est encore défendu Emmanuel Macron pendant la présidentielle, indique Challenges.

Les millions d’Emmanuel Macron : combien gagne-t-il aujourd’hui ?

Bien que cela puisse sembler surprenant, Emmanuel Macron n’est pas la personne la mieux payée à l’Elysée. D’après les informations publiées par Challenges cet été, ses conseillers toucheraient entre 6 000 euros et 15 0000 euros net par mois. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, est mieux payé que le président de la République.

De son côté Emmanuel Macron perçoit 13 884 euros net chaque mois. A titre de comparaison, ses ministres sont payés 9 940 euros brut par mois. Toutefois, eux n’auront pas accès aux nombreux privilèges dont bénéficient les anciens présidents.

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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 19:33

Tiphaine Auzière, belle-fille d'Emmanuel Macron, va prochainement animer, aux côtés d'un ex-gilet jaune, une soirée dans une commune du Pas-de-Calais dans le cadre du grand débat national.

Investie dans les dernières campagnes présidentielle et législatives, Tiphaine Auzière, la benjamine de Brigitte Macron, va prochainement animer une soirée dans le cadre du grand débat national. Le rendez-vous est fixé au 22 février, à Saint-Josse dans le Pas-de-Calais, commune où elle réside.

Elle co-animera aux côtés d’un ex-gilet jaune de la région, indique «La Voix du Nord». «J’ai rencontré Tiphaine Auzière courant décembre et j’ai compris très vite qu’elle cherchait à trouver des solutions», explique au quotidien régional cet homme, Cyril Gest, actuellement en recherche d’emploi. Il a porté deux jours la tunique jaune, au lendemain du 17 novembre, date de la première manifestation des «gilets jaunes». «J’étais sur le rond point de Berck mais je me suis vite aperçu qu’il fallait régler les problèmes par la discussion, notamment avec des personnes influentes comme madame Auzière», poursuit-t-il.

Convivialité et respect des idées de chacun sont les mots d'ordre

Tiphaine Auzière et Cyril Gest se sont vus mardi pour préparer la rencontre qui aura pour lignes directrices : convivialité et respect des idées de chacun, indique encore le journal.

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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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