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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 05:36
"Gilets jaunes" : pourquoi Macron a finalement lâché du lest
"Gilets jaunes" : pourquoi Macron a finalement lâché du lest
Après avoir martelé que l'exécutif devait "maintenir le cap", Édouard Philippe a finalement annoncé mardi midi la suspension de la hausse temporaire des taxes sur le carburant. "Il faut apaiser le pays et faire un geste", avait décrété la veille le chef de l'État, qui s'inquiétait de perdre ses alliés MoDem et de la multiplication des sondages en faveur des "gilets jaunes, selon Le Canard enchaîné.


Englué dans la crise des "gilets jaunes" qui a atteint un paroxysme samedi dernier avec des scènes de guérilla urbaine à Paris, l'exécutif a fait des concessions.

 

Envoyé en première ligne, le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé mardi midi 4 décembre trois mesures censées "ramener l'apaisement et la sérénité dans le pays", parmi lesquelles la suspension de la hausse des taxes sur le carburant pendant 6 mois, à partir du 1er janvier. L'exécutif avait pourtant martelé qu'il devait "maintenir le cap" de la transition écologique.
 



"Le président est arc-bouté sur ses positions et il a toujours du mal à accepter un moratoire (...). Il est prêt, en revanche, à mettre sur la table des propositions spectaculaires pour faire tomber la pression. Mais il ne veut pas donner l'impression de reculer devant l'obstacle", affirmait lundi 3 décembre le Premier ministre devant "au moins un des dirigeants politiques reçus à Matignon", rapporte ce mercredi 5 décembre Le Canard enchaîné.

Macron était prêt à suspendre la hausse des taxes dès la fin novembre

Emmanuel Macron a pourtant décidé lundi soir de suspendre la hausse des taxes. "Il faut apaiser le pays et faire un geste", a déclaré le chef de l'État lors d'une réunion à l'Élysée, qui réunissait pas moins de 11 ministres et le chef du gouvernement, selon RTL.

Une décision qu'il était déjà prêt à prendre la semaine dernière, lors de son discours sur la transition énergétique. "La phrase de la suspension des hausses, elle était dans le discours de Macron mardi" matin, a assuré un cadre de la majorité à l'AFP, confirmant une information du Figaro. Le chef de l'État devait proposer de lancer une concertation et dire : "tant que la concertation n'aura pas donné de résultats, je refuserai toute hausse", selon cette même source.

La crainte des sondages

Après avoir abandonné cette annonce, pourquoi le président a finalement changé d'avis ? "Deux éléments ont fortement pesé sur son revirement", explique Le Canard enchaîné. Premièrement, le chef de l'État craignait que ses alliés MoDem et certains députés de La République en marche s'abstiennent ou votent contre le budget 2019.

Mais la grande crainte d'Emmanuel Macron était "surtout les sondages", écrit le palmipède. "L'opinion va-t-elle continuer de soutenir les 'gilets jaunes' ou les images des violences, notamment à Paris, vont-elles l'en détourner", se serait-il interrogé à son arrivée à son arrivée de Buenos Aires dimanche 2 décembre. Les premiers sondages révélant le massif soutien des Français au mouvement des "gilets jaunes" l'ont "estomaqué", selon l'hebdomadaire satirique.

Emmanuel Macron a donc décidé de lâcher du lest. "Il fallait bien lâcher quelque chose pour sortir de cette crise", analyse "un poids lourds de la Macronie", qui reste pourtant sceptique quant à la suite des événements. "Même si on l'habille avec des mesures ambitieuses, ce moratoire va apparaître comme une reculade. Il va acter la fin des réformes", estime-t-il.
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3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 19:18

Photographie de deux résidents du Foyer Maisons d’Accueil l'Ilôt de Amiens, rue des Augustins, près du quartier St Leu.

Étant Éducateur Spécialisé dans ce foyer pour personnes en grande détresse sociale et marginalisé pendant 10 ans (2001-2011), j'ai par hasard retrouvé dans mes dossiers ces deux figures que j'ai photographié et dont je me suis occupé pendant cette période.

Ces personnes ont peut être disparues.

C'est dans ce contexte et par le biais des réseaux sociaux que, des familles, des proches et amis pourront les reconnaitre, et aussi avoir un souvenir. Ils peuvent me contacter afin d'avoir une photographie, ce que je ferais avec plaisir.

Photographie
Photographie
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 10:35

C'est avec une grande gentillesse que Mr Arnaud De Gavre responsable du garage Renault à Eppeville, m'a permis de prendre quelques photos de son entreprise.

Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
Garage Renault Eppeville
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 07:17
"Gilets jaunes" : que peut faire l'exécutif ?

Quel sera le choix concret de l'exécutif face à la mobilisation des "gilets jaunes" ? Depuis 48 heures, plusieurs pistes de propositions sont à l'étude du côté de l'Élysée et de Matigno

Le président l'a dit, ses ministres le répètent : face à la mobilisation des "gilets jaunes", les taxes sur le carburant seront maintenues. Toutefois, le gouvernement explique, dimanche 25 novembre, que des aménagements sont possibles. Lundi 26 novembre, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, fera des annonces pour améliorer le réseau ferré de proximité et les routes secondaires. Mardi 27 novembre, le président doit parler écologie. L'occasion pour lui d'annoncer entre autres la création d'un Haut conseil pour le climat. Autour de la table : des ONG, comme WWF, des experts du climat, des associations et des syndicats. C'est à eux de concilier l'urgence climatique et les possibilités économiques.

Les "gilets jaunes" veulent du concret

Le gouvernement veut aussi créer des instances de débat décentralisées, au plus près des points de blocage. Des idées loin des revendications premières des "gilets jaunes". Eux réclament des mesures concrètes, comme le rétablissement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Les "gilets jaunes" ne souhaitent donc pas seulement le retrait des taxes. La semaine s'annonce cruciale pour le président, qui compte bien désamorcer la crise.

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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 07:07
"Gilets jaunes": Macron veut répondre aux "classes laborieuses"
Emmanuel Macron dimanche 25 novembre 2018 à Bruxelles
 
L'exécutif a dit maintenir le cap, au lendemain de la deuxième journée émaillée de violence des "gilets jaunes" dont certains prévoient déjà un acte III, Emmanuel Macron assurant vouloir apporter des réponses à "nos classes moyennes et laborieuses".

 

 

Pas question donc de revenir sur les hausses des taxes sur les carburants décriées par le mouvement des "gilets jaunes".  

 

 

"Il y a un cap qui a été fixé par le président de la République, c'est celui de la transition énergétique (...) Ce cap doit être tenu", a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Le but est que "nos enfants vivent dans un environnement meilleur", avec "moins de CO2, moins de particules fines", a-t-il argué.

 

 

Même fermeté du ministre de l'Action et des Comptes public Gérald Darmanin qui a souligné la "contradiction" entre les demandes des "gilets jaunes" qui veulent moins d'impôts et plus de services publics. 

 

 

A Bruxelles pour le Conseil européen extraordinaire qui entérinait le Brexit, Emmanuel Macron n'a pas directement répondu aux "gilets jaunes" et n'a rien dévoilé des annonces qu'il doit faire mardi à l'occasion de la présentation de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).

 

 

Mais il a souligné sa volonté de dialogue, estimant qu'il "n'y a pas de projet de société et il n'y a pas de projet politique - au niveau national et européen - si nous n'apportons pas une réponse claire à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses".

 

 

La veille, le chef de l'Etat avait dénoncé, dans un tweet, ceux qui ont "agressé" les forces de l'ordre et "violenté d'autres citoyens", en écho à l'accent mis par le ministre de l'Intérieur sur les dérapages violents et la "mobilisation de l'ultradroite". Ce qui a valu à Christophe Castaner une passe d'armes avec Marine Le Pen qu'il avait pointée du doigt.

 

 

Au total, 103 interpellations ont eu lieu, plus de 100.000 "gilets jaunes" ont manifesté en France samedi, dont 8.000 à Paris, soit près de trois fois moins que lors de la première journée des "gilets jaunes" dont certains se sont déjà donné rendez-vous le 1er décembre. 

 

 

Peu de choses ont filtré sur la réponse d'Emmanuel Macron. Il va "donner le cap sur la transition écologique", devant les membres du Conseil national de la transition écologique (CNTE), composé d'élus, de syndicats, d'ONG et d'associations, dans l'objectif de la rendre "acceptable", a expliqué l'Élysée à l'AFP.

 

 

Selon le JDD, Emmanuel Macron annoncera la création d'un "Haut conseil pour le climat" composé d'experts. 

 

 

- "Boucler les fins de mois" -

 

 

Réponse cinglante immédiate de l'opposition : "Les Français disent +Monsieur le Président, nous n'arrivons pas à boucler les fins de mois+, et le président leur répond +nous allons mettre en place un Haut conseil+. Vous imaginez la déconnexion", s'est alarmée Laurence Saillet, porte-parole des Républicains.

 

 

"Je vais regarder ce que va nous proposer le président de la République (mardi), s'il y a des formes de rétablissement d'une justice fiscale, on va voir. Si c'est des usines à gaz qui en vérité ne règlent rien, je pense que ça passera mal", a averti le député LFI Alexis Corbière.

 

 

"Il existe déjà un conseil national pour la transition écologique, un conseil environnemental, un ministère de l'Ecologie... Le climat n'a pas besoin d'un énième comité mais de mesures fortes pour mettre en place les solutions déjà connues", a dénoncé sur Twitter le directeur général Greenpeace France, Jean-François Julliard.

 

 

Ce Haut conseil "est évidemment nécessaire et c'est évidemment pas suffisant. Le président le sait lui-même", a admis le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin sur LCI.

 

 

La voie est étroite pour le président de la République. La majorité attend avant tout une réponse de "méthode", selon le député LREM de la Vienne Sacha Houlié.

 

 

Ségolène Royal a demandé au président de faire preuve "d'humilité" de retirer les taxes sur le carburant. Certains comme Alexis Corbière, en appellent à un "référendum" sur la politique d'Emmanuel Macron.

 

 

Et outre-atlantique, le président américain a remué le couteau dans la plaie en tweetant sur les "vastes et violentes manifestations en France", en profitant au passage pour remettre la pression sur l'Union européenne au sujet du commerce et des dépenses militaires.

 

 
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 07:02
Manifestation des "gilets jaunes" : un représentant dément un "acte 3" le 1er décembre
Manifestation des "gilets jaunes" : un représentant dément un "acte 3" le 1er décembre
Une manifestation de "gilets jaunes", à Rochefort, le 24 novembre 2018.
 

Ce "gilet jaune" de la première heure évoque une tentative de "récupération politique".

Les gilets jaunes vont-ils de nouveau manifester samedi 1er décembre ? Alors qu'un appel à la mobilisation a été lancé sur Facebook, Benjamin Cauchy, porte-parole des "gilets jaunes" en région toulousaine a "formellement" démenti l'appel lancé dimanche sur Facebook appelant à un "acte 3" du mouvement.

"Je suis en relation avec d'autres initiateurs du mouvement. Nous démentons formellement cet appel.

 

Nous verrons ce que nous ferons en fonction de ce que dira Emmanuel Macron mardi. A l'heure actuelle, il n'existe pas d'acte 3 des gilets jaunes", a-t-il affirmé.

"Je ne connais pas les gens qui ont créé cette page mais on est sur de la manipulation, de la récupération, je ne sais pas si c'est d'extrême droite ou d'extrême gauche", a-t-il ajouté.

104.000 personnes intéressées

Sur Facebook, l'événement appelle à "exiger" d'Emmanuel Macron "1. plus de pouvoir d'achat, 2. l'annulation des taxes sur les carburants". "Sinon, En Marche vers la démission de Macron", est-il écrit.
 



Ce dimanche à 16h00, plus de 21.000 personnes s'étaient déclarées "participantes" et plus de 104.0000 intéressées.

"L'acte 2" du mouvement des "gilets jaunes", qui protestent contre la hausse des prix du carburant, et plus largement contre les taxes et la baisse du pouvoir d'achat, a réuni 106.301 personnes à travers la France, samedi 24 novembre selon le ministre de l'Intérieur.

 

 
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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 11:11

C'est grâce à Mr Gense, responsable de l'entreprise que j'ai pu prendre quelques photos du matériel et des employés entrain de travailler à diverses tâches.

Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
Atelier GMS chaudronnerie et maintenance
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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 07:32
INFO FRANCEINFO. Dans le contexte de mobilisation des "gilets jaunes", le gouvernement reporte la vignette poids lourds

Le gouvernement a décidé de reculer l'annonce de l'instauration d'une vignette poids lourds. La mesure pourrait rapporter 500 millions d'euros par an, mais l'exécutif veut éviter que les routiers rejoignent les "gilets jaunes". 

Des camions bloquent un pont à Bordeaux pour demander la réduction d\'une taxe sur les produits pétroliers en 2000.
Des camions bloquent un pont à Bordeaux pour demander la réduction d'une taxe sur les produits pétroliers en 2000. (DERRICK CEYRAC / AFP)

Le gouvernement a décidé de reporter, jusqu'à nouvel ordre, la création d'une vignette poids lourds, selon les informations recueillies par franceinfo jeudi 22 novembre. Cette vignette est censée rapporter 500 millions d'euros par an et permettra de faire des travaux sur les infrastructures. Le projet, qui attend depuis des mois dans les cartons du ministère des Transports, prévoit des tarifs en fonction de la taille des camions.

Mais dans le contexte de mobilisation des "gilets jaunes" contre la hausse des taxes sur les carburants, le gouvernement choisit de renvoyer la mesure à une date ultérieure, tout en n'abandonnant pas l'idée.

Une mesure risquée politiquement

Selon un élu de la majorité, l'instauration d'une vignette poids lourds, "serait suicidaire" actuellement. Il faut donc éviter que les routiers rejoignent en masse les barrages. "On n'est pas dans l'urgence", selon les mots d'un proche du dossier.

La vignette poids lourds ne s'appliquerait qu'à partir de 2020, car il n'y a pas besoin de nouvelles recettes d'ici là pour l'entretien et la rénovation des routes. Mais il manquera ensuite 500 millions d'euros par an, sauf si le gouvernement décide de renoncer à des travaux jugés importants, comme par exemple des mises à deux fois deux voies de certains axes routiers.

Un élu suggère de réexaminer certains projets. D'autres s'interrogent sur le principe même de cette vignette, rejetée en bloc par les fédérations de transporteurs. Ces dernières restent prudentes : selon elles, le report de la vignette ne signifie pas forcément l'abandon du projet.

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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 07:18
Marlène Schiappa et Marine Le Pen s'écharpent sur le sort des femmes "gilets jaunes"
Marlène Schiappa et Marine Le Pen s'écharpent sur le sort des femmes "gilets jaunes"
Marlène Schiappa et Marine Le Pen (photomontage).
La présidente du Rassemblement national a interpellé, sur Twitter, la secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes sur le "courage" et le "combat" des femmes participant aux mouvements des "gilets jaunes", qui lui a répondu dans la foulée.


Après plusieurs jours de blocages et d'actions à travers la France, les "gilets jaunes" préparent l'"acte 2" de leur mouvement, avec notamment un rassemblement samedi à Paris, pour marquer les esprits. Un mouvement soutenu par plusieurs membres de l'opposition, dont le président des Républicains Laurent Wauquiez ou la présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen.

"Cette manifestation, cette inquiétude, cette colère exprimée par les Français devrait être entendue par le gouvernement et analysée par le gouvernement", avait notamment déclaré la dirigeante d'extrême-droite dimanche 18 novembre sur RTL, au lendemain de la première journée de mobilisation, dénonçant"le mépris" du gouvernement qui maintient son projet d'augmenter la taxe carbone au 1er janvier.
 



Le "silence" de Schiappa et "l'opportunisme" de Le Pen

Ce jeudi 22 novembre, la députée du Pas-de-Calais s'en est pris à Marlène Schiappa.

 

 

"Qu'en pense Marlène Schiappa, bien silencieuse ces derniers temps, du courage et du combat de ces femmes ? Pas assez mondain ? Trop "beauf" et populaire pour vous ? #GiletsJaunes", a-t-elle tweeté au dessus d'un extrait d'un reportage réalisé par France 2 sur les motivations de certaines manifestantes, confrontées à des difficultés financières.

La réponse de la secrétaire d'État chargée de l'Égalité femmes-hommes ne s'est pas fait attendre. "Ne feignez pas un intérêt opportuniste pour le sort des femmes alors que tous vos votes et ceux du Front National prouvent que vous piétinez leurs droits", a-t-elle tweeté une demi-heure après le tacle de Marine Le Pen. "Vous êtes députée Mme Le Pen. Combien de propositions de vous sur ce sujet ? Zéro. Aucune. Nada !", a-t-elle insisté.
 



L'échange ne s'arrête pas là. Quelques heures plus tard, la patronne du RN lui a répliqué, toujours via Twitter, que leur "bataille (était) de permettre aux hommes et aux femmes de notre pays de vivre dignement de leur travail, sans les ruiner par des impôts et des taxes insupportables comme le fait (le) gouvernement".

 

 
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23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 07:12
Gilets jaunes : la presse étrangère se déchaîne contre Emmanuel Macron
Gilets jaunes : la presse étrangère se déchaîne contre Emmanuel Macron

En soutien au mouvement des gilets jaunes, une partie de la presse étrangère délivre un carton rouge à Emmanuel Macron.

Le Parisien et 20 Minutes ont noté que la colère des gilets jaunes a bien traversé les frontières. Elle a fait du bruit jusqu'en Allemagne où l'on peut lire : "Les Français ont l'impression d'être pris pour des imbéciles.

 

À juste titre" dans Die Welt qui dénonce "plusieurs grosses erreurs". Parmi elles, celles de justifier l'augmentation des taxes uniquement par l'environnement. Un discours qui serait "le symbole d'une rupture" entre "la classe dirigeante" et des citoyens dont elle serait "toujours plus éloignée".

"Pour la plupart des Français, sa politique n'a jusqu'à présent apporté aucune amélioration notable", écrit un autre journal allemand qui va jusqu'à comparer les voitures propres de Macron à la brioche qu'aurait conseillée Marie-Antoinette pendant la révolte du prix du pain du temps de la révolution.
 



"Le président Macron, étranger aux partis politiques et néophyte, a été élu en partie grâce à une révolte contre les élites. (...) Maintenant qu'il est à l'Élysée, il est perçu comme un nouvel aristocrate, éloigné des problèmes de la population commune", critique le Corriere Della Sera. Un autre journal italien, La Repubblica voit dans le mouvement citoyen "la rage d'une classe sociale sans avenir" et de "la colère de ceux qui n'ont plus rien à perdre".

"Quoi de plus approprié qu'un objet servant à devenir visible en cas d'urgence pour identifier les personnes qui se sentent oubliées du gouvernement ?", questionne l'Espagnol El Mundo alors que son compatriote El Pais évoque "l'arrogance supposée" d'Emmanuel Macron.

Les médias britanniques semblent plus modérés à l'égard du président français, mais le journal suisse Le Soir rappelle que dans un "climat d'exaspération et d'écœurement ambiant (...) la moindre étincelle peut provoquer un incendie".

 

 
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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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