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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 10:27

UDI

La démocratie se défend avec les armes à la main
 
 
Hovhannes Guevorkian, Représentant de la République d’Artsakh en France
 
Depuis près de 5 mois, l'Azerbaïdjan impose un blocus aux 120 000 habitants d'Artsakh (Haut-Karabagh) ayant pour objectif le nettoyage ethnique de cette République autodéterminée et de sa population arménienne.
 
Ce blocus est total : l'Azerbaïdjan nous prive d'un accès normal à la nourriture, à l'énergie, aux soins, aux produits et aux services de première nécessité.
 
Il constitue, en conséquence, une atteinte grave, délibérée et massive au droit à la vie et à d'autres droits fondamentaux des Arméniens assiégés.
 
Afin de parer aux graves déficits alimentaires qui en résultent, le gouvernement d'Artsakh est contraint de contingenter l'accès à la nourriture via des tickets de rationnement limitant la consommation à un kilo de riz, de sarrasin, de pâtes, de sucre et d'huile par mois. L'arrêt de l'approvisionnement de l'Artsakh en gaz et en électricité l'hiver dernier a contraint l'ensemble des crèches, écoles primaires et lycées du pays à fermer, privant nos quelque 20 000 élèves d'une scolarité normale.
 
Ce blocus est dirigé contre le droit à l'autodétermination des Arméniens d'Artsakh, basé sur la logique « pas d'Arméniens, pas de droits ». C'est ainsi que l'Azerbaïdjan tente de résoudre le conflit du Karabagh. Lorsqu'on parle du conflit du Karabagh, il est très rare que soient mentionnés les hommes qui y sont enracinés et leurs droits les plus fondamentaux. Or, c'est le déni par l'Azerbaïdjan des droits des Arméniens vivant en Artsakh qui a conduit à ce que nous appelons le conflit du Karabagh.
 
Nous avons reçu d'innombrables soutiens politiques et juridiques : Sénat, Assemblée nationale, Parlement européen, Cour Internationale de Justice, etc. Permettez-moi, à cette occasion, de remercier l'ensemble de la Représentation nationale et les élus locaux, dont de très nombreux élus UDI, pour leur action dévouée et infatigable. Mais cela ne suffit plus. Face à des criminels de guerre, face à un régime dictatorial, la démocratie arménienne doit se défendre avec les armes à la main.
 
L'Arménie et l'Artsakh, vaincus en 2020, ne pourront continuer à représenter les valeurs démocratiques dans le Sud-Caucase que s'ils sont soutenus concrètement et militairement. La France peut prendre l'initiative en la matière.
 
 
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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 10:25

UDI

Les "100 jours" d'Élisabeth Borne
 
 
La Première ministre a présenté sa feuille de route pour les "100 jours", incluant des projets déjà connus et quelques nouveaux. Toutefois, il faudra déterminer les priorités et surtout trouver les majorités politiques pour soutenir ces initiatives réparties en quatre grands thèmes : pouvoir d'achat, transition écologique, services publics et justice et ordre républicain. L'UDI avait demandé à Elisabeth Borne de mettre l'accent sur l'aspect social de ces mesures.

Parmi les propositions à caractère social figurent la distribution plus juste des richesses, la revalorisation des salaires, l'amélioration de la vie au travail, la création de France Travail pour un service public de l'emploi plus efficace et un projet de loi sur l'industrie verte.

En matière de transition écologique, des actions sont prévues pour prévenir les incendies de forêt, encourager la location de voitures propres, réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur aérien et faciliter la rénovation thermique des bâtiments.

Dans le domaine des services publics, les annonces portent sur la lutte contre les déserts médicaux, le financement de recrutement d'assistants médicaux, l'accompagnement des personnes atteintes de maladies chroniques sans médecin traitant, ainsi que des mesures pour améliorer l'éducation.

Enfin, en ce qui concerne la justice et l'ordre républicain, le gouvernement prévoit de renforcer la lutte contre l'immigration illégale, créer une "border force" expérimentale, réguler l'espace numérique avec des mesures contre le cyberharcèlement et l'exposition des enfants à des contenus pornographiques, recruter des magistrats et greffiers pour réduire les délais de justice et mettre en place un plan pour lutter contre la fraude et l'évasion fiscale.
 
 
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29 avril 2023 6 29 /04 /avril /2023 10:19

UDI

François Léotard
 
 
 
Succédant à Valéry Giscard d’Estaing, François Léotard a présidé l’UDF de 1996 à 1998.

Dès la fin des années 70, il a pris une large part à la refondation de la famille des Républicains et Indépendants. Dans la décennie suivante, avec sa « bande à Léo », il a incarné au sein de notre famille politique une sensibilité résolument moderne et libérale.
 
Homme de culture, exigeant sur les valeurs qu’il défendait, la cohérence de sa pensée a irrigué notre mouvement en permettant de diffuser nos idées libérales, sociales et européennes et de convaincre nombre de Français.

Héritière de l’UDF, l’UDI tient à lui rendre hommage pour l’ensemble de son apport à notre doctrine et nos valeurs.
 
 
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 18:12

UDI

Déplacement d'Hervé Marseille dans la Somme
 
 
Hervé Marseille, Président de l’UDI, a été invité à Amiens par Stéphane Demilly, Sénateur et Président de la fédération de la Somme, Pascal Demarthe, maire d'Abbeville, Président de la communauté d'agglomération de la Baie de Somme, conseiller régional et co-président de la fédération UDI, ainsi que par Brigitte Fouré, Maire d'Amiens et Vice-présidente de l'UDI.
 
Cette rencontre a permis d'échanger avec les adhérents de la dynamique fédération de la Somme.

Au cours de cette rencontre, les sujets d'ordre tant national que local ont été abordés, permettant un échange constructif avec les représentants politiques et les adhérents de la fédération.
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 18:11

UDI

 
Olivier Henno, Sénateur du Nord et Secrétaire général de l'UDI
 
 
Perplexité ! C'est ce que beaucoup de Français ont ressenti après l'allocution du Président de la République.
 
Aucune remise en cause sur la forme et sa gouvernance, Emmanuel Macron se contente d'une proposition thématique (travail, justice et progrès).
 
Un remake du Grand Débat et surtout, rien en matière de démocratie sociale et territoriale, alors même que c'est la clé pour apaiser le pays. Ce que souhaitent les Français, c'est une pratique refondée des responsabilités, avec une participation accrue des corps intermédiaires, des partenaires sociaux et des pouvoirs locaux.

L'hyperconcentration et la personnalisation du pouvoir participent à l'hystérisation du pays et desservent la crédibilité du Président de la République. Beaucoup de Français attendent toujours une remise en cause de cette pratique dépassée, en vain.

Une gouvernance renouvelée est la seule réponse à la crise de confiance dans le pays.
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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 18:05
Allocution du Président de la République : les réactions
 
 
François Sauvadet, Ancien Ministre, Président de Départements de France et Président du Conseil Départemental de la Côte-d’Or
 
Dans son allocution aux Français, le Président de la République a appelé à l'apaisement et à l'action pour répondre aux défis qui sont devant nous. 
 
J’ai la conviction profonde que les Départements de France sont une partie de la solution pour réparer les fractures sociales et territoriales qui fragilisent notre Pays.
 
 
Les Départements sont en première ligne pour répondre au plus près aux besoins de nos compatriotes avec agilité et efficacité, comme nous l’avons prouvé lors des crises successives, notamment sanitaires.
 
Leur présence territoriale et le maillage fin des cantons font des Départements, garants des solidarités humaines et territoriales, le bon échelon pour agir et mettre en place des politiques adaptées pour répondre aux besoins des Français, qu'ils habitent en ville ou à la campagne.
 
Il est urgent de redonner aux Départements les moyens d'agir, de mener à bien leurs missions de solidarités humaines et la capacité à répondre aux défis devant nous, en particulier la lutte contre le changement climatique et l’accès à la ressource en eau.
 
 
 
 
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15 avril 2023 6 15 /04 /avril /2023 08:41
Patrimoine historique, comment le défendre ?
 
 
Brigitte Fouré, Maire d'Amiens, 2e Vice-présidente d’Amiens Métropole et 1re Vice-présidente de la Région Hauts-de-France
 
"L'Etat doit investir dans le patrimoine national"

Après les incendies de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019 et de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en 2020, l’Etat a inscrit dans le plan de relance 80 millions d’euros en faveur des 86 cathédrales en France, dont celle située dans ma ville : Notre-Dame d’Amiens, construite entre 1220 et 1284 (un record !).
 
C’est d’ailleurs au sein de celle-ci que Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture, est venu établir un point d’étape sur « le plan sécurité lié aux cathédrales françaises » mardi dernier 11 avril.
 
La politique patrimoniale : une invention centriste
Il est primordial que l’Etat investisse dans le patrimoine national. En France, la loi de 1913 pose en effet les bases de la protection et de la conservation du patrimoine, qu'il soit public ou privé. Diverses mesures de sauvegarde et de protection sont progressivement mises en œuvre par la loi. Créée en 1996 à l’initiative d’un ministre de la Culture centriste, Philippe Douste-Blazy, la politique patrimoniale s'attache à l'identification, la préservation et la mise en valeur des monuments, édifices, ensembles mobiliers ou éléments remarquables des espaces naturels ou paysagers menacés de dégradation, de disparition ou de dispersion.

La Cathédrale d’Amiens pourrait contenir deux fois celle de Paris
Pour ma part, je pense que le patrimoine contribue à la revalorisation continue des cultures et des identités et constitue un véhicule considérable pour la transmission de l'expertise, des compétences et des connaissances entre les générations. À ce titre, le saviez-vous : la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens demeure le plus vaste édifice gothique de France, à tel point qu’elle pourrait contenir deux fois la cathédrale Notre-Dame de Paris ! Depuis quelques années, de juin à septembre et en décembre, l’édifice retrouve ses couleurs d’autrefois lors d’un magnifique spectacle son et lumière intitulé Chroma, déjà admiré par près de 3 millions de visiteurs. Et j’invite tous les adhérents de l’UDI à venir le voir !
 
 
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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 09:38
Référendum d'initiative partagée (RIP), qu'est-ce que c'est ?
 
 
Le référendum d'initiative partagée (RIP) est un mécanisme démocratique qui permet aux citoyens et aux élus de proposer une loi ou une réforme soumise au vote des Françaises et Français. Introduit en 2008 par la révision constitutionnelle, le RIP vise à renforcer la démocratie participative en offrant un moyen d'expression directe aux citoyens et aux parlementaires.

Pour lancer un RIP, il faut respecter plusieurs étapes et critères. Tout d'abord, un cinquième des membres du Parlement, soit au moins 185 députés et/ou sénateurs, doit soutenir la proposition. Ensuite, le Conseil constitutionnel vérifie la conformité des principes fondamentaux de la Constitution.

Si la proposition est validée, elle doit alors recueillir le soutien d'au moins 10% des électeurs inscrits sur les listes électorales, soit environ 4,7 millions de signatures. Cette étape se déroule sur une période de neuf mois, au cours de laquelle les citoyens peuvent apporter leur soutien en ligne ou via des formulaires papier.

Si le seuil de signatures est atteint, le RIP est soumis au Parlement. Si les deux chambres ne parviennent pas à adopter un texte identique, le Président de la République peut décider de soumettre la proposition à référendum. Dans ce cas, la question posée au peuple doit être claire et simple, pour permettre aux électeurs de comprendre les enjeux et de se prononcer en connaissance de cause.

Les députés de la Nupes ont décidé d'utiliser le RIP pour maintenir la pression sur la réforme des retraites. La décision du Conseil constitutionnel est attendue pour le vendredi 14 avril.
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2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 14:55
« La protection de l’eau doit être au cœur du développement de toutes les politiques »
 
 
Danièle Ponchaux et Jean-Paul Fontaine, Conseillers régionaux du Groupe UDI Hauts-de-France
 
 
En ce début d’année 2023, nous devons faire face à une pénurie jamais atteinte : nos nappes phréatiques sont au plus bas !
Il est urgent de responsabiliser les usagers pour lutter contre la crise mondiale de l'eau.
 
Paradoxalement, rappelons que la première loi de protection de la ressource en eau a déjà soixante ans : force est de constater que la société est loin de s’être totalement appropriée les enjeux historiquement posés.
 
La protection de l’eau doit être au cœur du développement de toutes les politiques afin de pouvoir continuer à en faire bénéficier l’ensemble de nos populations.

En matière de politique de l’eau, le modèle français basé sur une organisation par grands bassins hydrographiques et sous bassins versants, a longtemps été vanté de par le monde.

À ce stade, la Région Hauts-de-France ne s’est pas encore saisie de cette compétence, et ce, malgré la détermination des 29 élus du groupe UDI sur ce sujet.

Pour notre famille politique et dans le dialogue permanent que nous avons avec Xavier Bertrand, Président de Région, il nous semble indispensable que par notre position de grand architecte des politiques territoriales, nous engagions un dialogue entre tous les acteurs qui traitent de la question de l’eau.

D’autre part, la Région devra rapidement intégrer les politiques de l’eau dans ses grands schémas directeurs d’aménagement du territoire et de développement économique.

Face à ces enjeux humains, environnementaux et économiques, nous devons tous agir :
  • les acteurs publics et privés, dans leurs démarches de construction et d'aménagement de la ville
  • les citoyens, en partageant leurs bonnes pratiques
  • les parents et les enseignants, qui peuvent faire prendre conscience très tôt
Jamais l’eau n’a été autant l’affaire de tous. Le partage et l’usage raisonné doivent reposer sur l’intelligence collective.
 
 
 
 
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27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 19:33
« La France se doit d’agir pour stopper l’épuration ethnique des Arméniens du Haut-Karabakh et sanctionner l’Azerbaïdjan »
 
 
 
Les premiers signataires de la tribune diffusée dans le Monde : Hervé Marseille, Président de l'UDI, Président du groupe Union centriste, Valérie Boyer, Sénatrice des Bouches du Rhône, Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains, Patrick Kanner, président du Groupe socialiste, écologiste et républicain, Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.
 
 
Nos voix s’élèvent pour sauver les 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh (Artsakh), dont 30 000 enfants. Sous blocus depuis le 12 décembre 2022, l’enclave du Haut-Karabakh est littéralement asphyxiée dans un silence assourdissant et une indifférence gênante. Cette tribune est un appel à une action forte de la part de la France et de la communauté internationale.
Le Sénat puis l’Assemblée nationale ont voté à la quasi-unanimité des résolutions condamnant l’Azerbaïdjan, réclamant des sanctions contre ses dirigeants et demandant la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh, convaincus que c’est la clé d’une paix durable dans le Caucase sud. Ces votes n’ont pour l’instant été suivis d’aucun effet.

La France, parce qu’elle est engagée moralement, historiquement et culturellement aux côtés de l’Arménie, se doit d’agir pour stopper l’épuration ethnique en cours et sanctionner fermement l’Azerbaïdjan. Cela passe en priorité par une action humanitaire telle que promise par le président de la République, Emmanuel Macron.

Le Haut-Karabakh est devenu une prison à ciel ouvert

Cela fait cent jours que le corridor de Latchine, seule voie d’accès reliant le Haut-Karabakh à l’Arménie, est fermé sous prétexte que des prétendus militants écologistes azéris mènent une action sur les lieux, alors que des enquêtes ont prouvé que les forces spéciales azéries sont sur le terrain.

L’Arménie et le Haut-Karabakh subissent une guerre à bas bruit menée par des Etats révisionnistes, qui, au-delà de cette région, contestent les frontières même de l’Arménie, désignée à présent comme « l’Azerbaïdjan occidental », ce qui constitue un non-sens historique et une violation de la souveraineté de la République d’Arménie et du droit international.

Le Haut-Karabakh est devenu une prison à ciel ouvert, où, au quotidien, les habitants manquent de tout : nourriture, vivres et produits d’hygiène les plus élémentaires. L’Azerbaïdjan coupe aléatoirement le gaz, l’électricité, les réseaux Internet, plongeant dans l’isolement de l’hiver glacial les habitants de cette région montagneuse, où il peut faire jusqu’à – 10 degrés.

Indifférence de la communauté internationale

Les enfants ne sont plus scolarisés, les écoles ayant dû fermer par manque de chauffage et de moyens de fonctionnement. Les enfants de l’hôpital de Stepanakert sont à court de médicaments et ne peuvent plus être soignés. Seuls quelques-uns ont pu être évacués en urgence vers Erevan par la Croix-Rouge. Deux cents nouveau-nés ont vu le jour, mais quel sera leur avenir, dans une région dévastée par la guerre de 2020 et, peut-être, par un nouveau conflit qui se prépare sournoisement ?

La population arménienne du Haut-Karabakh se meurt dans l’indifférence de la communauté internationale. La souveraineté, l’existence, la vie même des Arméniens vaut-elle moins que celle des Ukrainiens ? La solidarité dont nous faisons preuve – à juste titre – pour l’Ukraine est incohérente avec l’inaction et le silence qui caractérisent le traitement et l’information du conflit du Haut-Karabakh.
Alors que la France, l’Arménie et de nombreux pays amis s’apprêtent à commémorer, comme chaque année, le 24 avril 2023, le génocide des Arméniens de 1915, le devoir de mémoire ne doit pas nous dispenser d’agir pour venir en aide aux Arméniens, qui sont la cible d’une nouvelle épuration ethnique au Haut-Karabakh.

Une politique expansionniste, révisionniste et génocidaire

Au cours du génocide perpétré par les Turcs en 1915, un million et demi d’Arméniens furent déportés, torturés, massacrés dans l’indifférence totale et le silence général. Le génocide des Arméniens a été reconnu par la France en 2001, et par de nombreux autres pays également, et la commémoration de ce premier génocide du XXe siècle ne peut aujourd’hui conserver son sens que dans une optique de prévention pour que de tels crimes ne se reproduisent pas.

Or, lorsque le président Aliev déclare impunément que pour les habitants du Haut-Karabakh, c’est « la valise ou le cercueil », à quoi assiste-t-on, si ce n’est à la continuation explicitement annoncée du génocide de 1915 ? Agissons afin que de tels propos, renforcés par ceux du président Erdogan, qui désigne explicitement les Arméniens comme « les restes de l’épée », ne conduisent pas au dernier acte d’une tragédie qui n’en finit pas de se rejouer et dont la communauté internationale se rendrait complice, une fois encore, par son silence.

L’absence de condamnation de l’Azerbaidjan et de sanctions applicables de la part de la communauté internationale ne peut qu’inciter le dictateur Aliev à poursuivre sa politique expansionniste, révisionniste et génocidaire. Non seulement l’Azerbaïdjan se refuse à exécuter l’ordonnance de la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye exigeant le déblocage du corridor de Latchine, mais il a commis le 6 mars 2023 de nouveaux crimes contre les Arméniens : trois d’entre eux ont été tués lors d’une embuscade par les forces azéries.

Traduire en actes sa solidarité envers l’Arménie, sœur de la France

Silence à nouveau de la part de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale. Les intérêts économiques et géostratégiques, les autres confits qui éclatent aux portes de l’Europe ne doivent pas condamner une nouvelle fois les Arméniens à mourir dans le silence. Cent huit ans après le génocide de 1915, les Arméniens du Haut-Karabakh ont acquis le droit de vivre en paix sur leurs terres ancestrales.

Par cette tribune, nous affirmons notre soutien à la population arménienne du Haut-Karabakh menacée d’épuration ethnique sur son propre territoire. Nous demandons à la France et à la communauté internationale d’intervenir en faveur de la levée immédiate du blocus sur le corridor de Latchine, qui dure depuis plus de trois mois.

Il convient de procéder d’urgence à l’envoi d’un convoi humanitaire pour sauver les Arméniens du Haut-Karabakh. C’est le devoir de notre pays de traduire en actes sa solidarité envers l’Arménie, sœur de la France.
 
La totalité des signataires de la tribune
Jean-Claude Anglars, Serge Babary, Jérôme Bascher, Arnaud Bazin, Annick Billon, Etienne Blanc, Bruno Belin, Catherine Belrhiti, Martine Berthet, Christine Bonfanti-Dossat, Michel Bonnus, Alexandra Borchio-Fontimp, Yves Bouloux, Hussein Bourgi, Toine Bourrat, Max Brisson, Bernard Buis, Laurent Burgoa, Agnès Canayer, Jean-Noël Cardoux, Marie-Arlette Carlotti, Marta De Cidrac, Hélène Conway-Mouret, Pierre Cuypers, Laure Darcos, Mathieu Darnaud, Marc-Philippe Daubresse, Annie Delmont-Koropoulis, Catherine Deroche, Chantale Deseyne, Brigitte Devesa, Catherine Di Folco, Catherine Dumas, Françoise Dumont, Vincent Eble, Céline Boulay-Esperonnier, Dominique Estrosi-Sassone, Jacqueline Eustache-Brinio, Gilbert Favreau, Rémi Feraud, Bernard Fournier, Christophe-André Frassa, Laurence Garnier, Joëlle Garriaud-Maylam, Pascale Gruny, Olivier Henno, Corinne Imbert, Else Joseph, Christian Klinger, Florence Lassarade, Christine Lavarde, Ronan Le Gleut, Dominique De Legge, Henri Leroy, Stéphane Le Rudulier, Viviane Malet, Didier Mandelli, Brigitte Micouleau, Thierry Meignen, Marie Mercier, Sébastien Meurant, Marie-Pierre Monier, Catherine Morin-Desailly, Louis-Jean De Nicolay, Sylviane Noel, Pierre Ouzoulias, Cédric Perrin, Kristina Pluchet, Didier Rambaud, Stéphane Ravier, Evelyne Renaud-Garabedian, Olivier Rietmann, Hugues Saury, Michel Savin, René-Paul Savary, Bruno Sido, Nadia Sollogoub, Laurent Somon, Lucien Stanzione, Philippe Tabarot, Rachid Temal, Mickaël Vallet, Anne Ventalon
 
 
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Présentation

  • : Le blog de Zuwala Richard
  • : Prévention et santé.Insertion de personnes en détresse sociale. Intervenant sur les problèmes d'addictologie.(alcool, drogue) Photographe amateur. Membre du bureau départemental et national fédération UDI de la Somme Président de la Croix Rouge locale de Ham (80) J'ai écrit un livre paru en 2005 *Une Vie Autre et Nouvelle* édité par la Société des Écrivains. Président de la Croix Rouge de Ham (Somme) Membre du Conseil d'Administration Alcool Assistance (Somme) Secrétaire adjoint du bureau départemental de la Somme Membre du CCAS de HAM Somme
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